Votre bureau a-t-il de quoi vous rendre heureux au travail ?

Elodie Buzaud

Les bureaux contribuent au bien-être au travail et donc aussi à l’efficacité professionnelle. Une étude le confirme, et révèle les caractéristiques du bureau qui rend heureux.

1. Il est bien situé 

En premier lieu, le bureau idéal est situé dans un centre-ville. Autrement dit : dans un quartier accessible en transport en commun et vivant (commerce, restaurants, etc.). Un endroit où l’on peut mêler vie pro et vie perso : aller faire un achat entre midi et deux ou boire un verre entre collègues, après le boulot. C’est ce que révèle l’étude Paris Workplace 2015* publiée par la Société Foncière Lyonnaise et l’IFOP le 11 juin 2015. Ce n’est donc pas pour rien si les cadres franciliens préfèrent travailler dans les bureaux du centre-ouest de Paris (1ᵉʳ, 2ᵉ, 7ᵉ, 8ᵉ, 9ᵉ, 16ᵉ et 17ᵉ arrondissements).

2. Il est convivial 

Le 2ᵉ critère du bureau qui rend heureux les cadres, c’est l’aménagement. Il doit offrir encore des bureaux fermés (les cadres travaillant en open space sont en moyenne moins satisfaits de leur bureau, même si les jeunes générations s’y font de plus en plus), et des espaces conviviaux. Des lieux informels où l’on peut échanger et passer du temps avec ses collègues : des lieux de convivialité, un restaurant d’entreprise, des salles de réunion, etc. « Car on va au bureau pour voir les autres, surtout entre 25 et 30 ans », précise Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP. Mais il faut aussi que l’on puisse s’isoler pour passer des appels perso, surtout pour ceux qui travaillent en open space.  

3. Il est bien équipé

Enfin, le bureau qui fait rêver est bien équipé, pour travailler, mais pas seulement. Il dispose d’une bonne connexion, d’outils collaboratifs et nomades (écrans, téléphones, salles de visioconférence, etc.). Et il offre également des équipements de loisir (salles de sport, crèches, conciergeries, etc.). Le bureau qui rend heureux, c’est donc le bureau qui vous facilite la vie et qui s’adapte aux besoins de ses salariés. Encore faut-il le faire comprendre aux dirigeants… 50 % des cadres considèrent que ces derniers n’accordent pas d’importance à leurs attentes en la matière.

*Méthodologie : étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 cadres franciliens et de 300 dirigeants d’entreprise d’au moins 50 salariés. L’indicateur mis en place par l’IFOP, le Workplace Index, repose quant à lui sur 28 critères, dont le poids est pondéré en fonction de leur contribution à la satisfaction globale :

- localisation et quartier : sentiment de sécurité dans le quartier, temps de trajet, accessibilité en transports en commun, accessibilité en voiture, proximité avec les clients, présence de restaurants, présence de commerces et commodités, qualité du cadre de vie, proximité avec le réseau personnel) ;

- bâtiment : qualité du hall d’accueil, luminosité, circulation entre les services, visibilité extérieure, qualité architecturale, performance environnementale),

- aménagement : confort du poste de travail, sécurité sur le lieu de travail, qualité des salles de réunions, espaces de convivialité, aménagement des parties communes, adaptation au travail nomade ;

- services : présence d’un parking, présence d’un restaurant d’entreprise, qualité des connexions internet et mobile, accès aux informations utiles, présence d’un auditorium/business center, présence de services bien-être, présence d’équipements de loisirs, présence d’une conciergerie, présence d’une crèche, accès du lieu de travail 24h/24.

Pour aller plus loin :

Quand l’open space ressemble à un Starbucks

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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