Le contexte de son départ
On ne saura pas précisément pourquoi Gilles Méquinion a dû négocier un départ de son précédent job. Visiblement, la crise liée à la covid a eu bon dos. Qu’importe, quand en novembre 2020, il se retrouve sur le carreau, c’est le stress total.
Cela faisait 30 ans que j’évoluais dans la communication, essentiellement en agence et je me disais que vu le contexte économique, et les difficultés rencontrées par les séniors pour retrouver du boulot, ça risquait d’être galère. Surtout avec cette crise. Autour de moi, un ami d’à peu près mon âge, cherchait depuis trois ans. Et puis, dans ce milieu, les gens sont relativement jeunes.
Sa recherche d’emploi express
Angoissé et tout en s’interrogeant sur son employabilité, il repart évidemment immédiatement en quête d’un nouveau job. Rédige des candidatures spontanées, répond à des offres d’emploi et active son réseau.
Il envoie notamment un message à un recruteur rencontré trois ans plus tôt avec qui cela avait matché mais l’embauche n’avait finalement pas pu être concrétisée. Bingo, son interlocuteur se souvient de lui et recherche justement un business developer pour le nouveau groupe (Le16corp) en cours de constitution.
Il cherchait un candidat senior pour reprendre la clientèle de l’une des agences du groupe. Mon expérience dans le milieu allait rassurer les clients.
Sa période d’essai sereine
Le 4 janvier dernier, Gilles Méquinion débute son nouveau job de responsable du développement commercial chez Le16digital, l’agence de webmarketing digitale du groupe. Un soulagement et surtout un vrai challenge à relever, car tout est à créer. En période d’essai (4 mois renouvelables), il est plutôt confiant et même rassuré sur sa séniorité :
Je ne découvre pas un nouveau job. Je fais quelque chose que je connais déjà bien.
Pour se tenir à la pointe de l’innovation dans le digital (et tordre le cou aux idées reçues selon lesquelles les seniors seraient des bras cassés du numérique), il assure sa propre veille.
Quand on est le nez dans le guidon, ce n’est pas facile de prendre du temps pour découvrir un nouveau sujet. Mais c’est indispensable pour être au top.
Et quand les questions se font plus techniques, il sollicite facilement ses collègues.
Pas de baisse de rémunération
Pour ce nouveau job, Gilles Méquinion n’a pas eu à réviser son salaire à la baisse. Entre un fixe correct, et une part variable, il a décroché un salaire équivalent à son dernier poste.
A qui l'tour ?
Si vous allez bientôt prendre un nouveau poste et que vous souhaitez partager votre expérience (à visage découvert ou anonymement), écrivez-nous et un journaliste de la rédaction de Cadremploi prendra contact avec vous :
Journaliste indépendante, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages, des podcasts... sur la vie des salariés en entreprise. Égalité femmes-hommes, diversité, management, inclusion, innovation font partie de mes sujets de prédilection.