
- Les critères de sélection de recrutement différent selon les sexes
- 2 ans de plus pour devenir dirigeante
- Parité sur les bancs publics
- Des quotas de femmes dans les instances dirigeantes
- Pas d’écriture inclusive à l’école mais une féminisation des fonctions
- La période de prise du congé paternité allongée
- Plus de transparence dans l’index égalité
- Des avantages en nature « spécial parentalité » aux États-Unis
- Les villes au bon équilibre travail-vie perso
- Comex switch
Les critères de sélection de recrutement différent selon les sexes
C’est pas nous qui le disons mais le ministère du Travail dans une étude de la Dares publiée le 12 mai dernier. Ainsi si l’expérience, la motivation, la compétence et la disponibilité sont les critères de sélection les plus souvent cités pour le recrutement d’un homme comme d’une femme, il n’en est pas de même en ce qui concerne les soft skills.
Pour les hommes, les recruteurs « privilégient le courage, la volonté, l’engagement et l’envie » et pour les femmes « les qualités personnelles comme l’accueil, le sourire, la présentation ou l’amabilité ».
Oh my god ! Retenons également de cette étude que le genre du recruteur a aussi un effet : les femmes recrutent plus souvent des femmes (toutes choses égales par ailleurs). Et enfin que les recruteurs qui ont recruté une femme sont plus souvent satisfaits de leur recrutement.
2 ans de plus pour devenir dirigeante
« La diversité des genres au sommet des entreprises progresse à la vitesse d’un vieil escargot », constate Les nouvelles news, le site indépendant d’informations paritaires. Il nous apprend que « le parcours des femmes dirigeantes prend, en moyenne, deux ans de plus » C’est le résultat d’une étude menée par l’organisation de jeunes dirigeants YPO, publié avec le Financial Times et ONU Femmes. « Les hommes qui ont répondu à l’enquête sont devenus chefs d’entreprise à l’âge moyen de 33,6 ans tandis que les femmes ont attendu 35,4 ans ».
Parité sur les bancs publics
On aime cette photo postée sur LinkedIn par la sénatrice de Loire Atlantique, Laurence Garnier, qui superpose, 4 statues d’hommes illustres trônant au Sénat et 4 femmes sénatrices. Et sa légende « Beaucoup d’hommes illustres veillent sur les législateurs au Sénat... mais les femmes arrivent sur les bancs ! »
Des quotas de femmes dans les instances dirigeantes
C’est fait ! Du moins c’est voté. Le 12 mai, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la proposition de loi Rixain-Castaner pour une « égalité économique et professionnelle réelle ». Elle impose ainsi 30% de femmes en 2027 chez les cadres dirigeants et membres des instances dirigeantes. Et 40% en 2030. Actuellement, on ne compte que 20% de femmes dans les comités de direction. Donc work in progress !
Pas d’écriture inclusive à l’école mais une féminisation des fonctions
C’est dans une circulaire parue au Bulletin officiel le 5 mai dernier que l’on apprend que l’écriture inclusive est désormais proscrite des textes de l’Éducation nationale. Jean-Michel Blanquer arguant du fait que les points au milieu des mots est un « barrage à la transmission de notre langue pour tous, par exemple pour les élèves dyslexiques ». En revanche, on y apprend que oui, dans ce même Ministère, il convient désormais de féminiser les fonctions. Comment en tenant compte des règles énoncées dans un guide dédié réalisé par le CNRS et l’Institut national de la langue française.
La période de prise du congé paternité allongée
Pas encore entré en vigueur et déjà modifié. Un décret du 10 mai 2021 change déjà la donne du nouveau congé paternité effectif à compter du 1er juillet 2021. Ce texte allonge la période de prise de congé, qui passera à 6 mois (contre 4 jusqu’à maintenant) à compter de la naissance de l’enfant. Ce congé pater (21 ou 28 jours, selon le nombre de naissance) pourra être prix en deux fois. Chacune de ces périodes devant être de minimum 5 jours.
Plus de transparence dans l’index égalité
En plus de la note globale sur 100 points, les boites de plus 50 salariés, doivent désormais (avant le 1er juin) publier les résultats obtenus pour chaque indicateur. Et ce, « de manière visible et lisible ». Ces infos doivent être consultables sur le site de l’entreprise jusqu’à la publication de l’index suivant. Ou à défaut, communiquées à tous les salariés par tout moyen.
Des avantages en nature « spécial parentalité » aux États-Unis
Congélation d’ovocytes, nounous volantes, livraison de lait maternel… pour aider leurs salariés à mieux concilier vie pro et vie perso (enfin surtout pour les faire davantage travailler), les boites américaines rivalisent d’avantages en nature autour de la. Dans une récente contribution à WTJ, Laetitia Vitaud, interroge lucidement ce phénomène en lien avec la pandémie.
Les villes au bon équilibre travail-vie perso
Helsinki, Oslo, Zurich, Stockholm, Copenhague, Ottawa… voilà, dans l’ordre, les villes qui permettent de mieux concilier vie pro et vie perso. Paris, la seule ville française du palmarès réalisé par Kisi, pointe à la 27e place. En 2019, la capitale française était dans le top 10.
Comex switch
Un riche carnet de nominations en ce beau mois de mai.
Christel Heydemann est promue Directrice Générale Europe de Schneider Electric.
Julia Etaix prend la direction commerciale d'e.Voyageurs SNCF.
Isabelle Loc devient Chief Executive Officer de BNP Paribas Leasing Solutions
Pour la première fois, une femme dirige le Musée du Louvre, Laurence des Cars.
Alix Boulnois-Lombard devient chief digital factory officer d'Accor.
Journaliste indépendante, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages, des podcasts... sur la vie des salariés en entreprise. Égalité femmes-hommes, diversité, management, inclusion, innovation font partie de mes sujets de prédilection.