
- Un livre de ministres féministes
- Un site pour inspirer de bonnes pratiques en matière de parentalité
- Les dirigeantes de start up mieux payées qu’ailleurs mais toujours moins que les hommes
- Les bonnes résolutions font mauvais genre
- Le code va changer
- Pourquoi les femmes fuient la tech après 35 ans
- Les filles délaissent les études de maths
- Un bonus parité
- Les règles au boulot
- Comex switch : les nominations de femmes dirigeantes en janvier 2022
Un livre de ministres féministes

Co-écrit par les ministres Élisabeth Moreno et Agnès Pannier-Runacher, le livre « Femmes, Ministres et Féministes. Notre combat pour l’égalité réelle » (Éditions Point d’Orgue), dresse un bilan du quinquennat sur le sujet mais ne s’arrête pas là. Les deux auteures dressent une liste de 20 propositions en faveur de cette égalité réelle qu’elles appellent de leurs vœux. Dans la sphère professionnelle, elles voudraient entre autres « renforcer le contenu et la portée de l’index de l’égalité professionnelle et rendre transparents les salaires minimums, maximums et médians sur les postes sur lesquels les entreprises recrutent et promeuvent », « adapter les modes de travail des femmes au monde post-Covid », « faire du maintien ou de la réinsertion des femmes de plus de 45 ans dans l’emploi une priorité », « créer des « maisons des femmes entrepreneures » dans chaque région », « prévenir et neutraliser les biais de genre dans l’intelligence artificielle » ou encore « améliorer la représentation des femmes dans les chambres de commerce, les ordres professionnels, les fédérations, les branches et les organisations syndicales ». Du pain sur la planche !
Un site pour inspirer de bonnes pratiques en matière de parentalité
On applaudit des deux mains ce « parental challenge » lancé par 4 femmes – Selma El Mouissi, Judith Aquien, Clémence Pagnon et Isma Lassouani – qui visent à rendre les boîtes plus « parent friendly ». En mettant à leur disposition un guide de bonnes pratiques peu, voire pas, coûteuses, elles espèrent faire rapidement bouger les lignes. On aime l’onglet qui permet à tout le monde (hommes et femmes) de demander anonymement à son entreprise d’améliorer sa politique parentale.
Les dirigeantes de start up mieux payées qu’ailleurs mais toujours moins que les hommes
On aurait pu croire que le jeune éco système de la French Tech allait enrayer les disparités salariales entre les femmes et les hommes. Il n’en est rien. Alors que le salaire médian annuel des fondatrices de start up tourne autour de 90 000 euros, celui des fondateurs est de 120 000 euros. Soit un écart de 33% (28% en 2019) selon The Galion Project. Une situation qui s’est donc détériorée. « L’écart très net observé est fortement lié aux montants levés. Plus de la majorité des femmes fondatrices interrogées sont à la tête de start-up qui ont levé moins de 5 millions d’euros, contre un tiers seulement pour les hommes. Ce facteur explique une partie de la différence », indique-t-il. Au Conseil d’administration, décisionnaire sur les rémunérations, de corriger le tir.
Les bonnes résolutions font mauvais genre
En fonction de son sexe, les bonnes résolutions de début d’année de sont pas tout à fait les mêmes. Et reproduisent parfois de bons vieux stéréotypes selon le programme Eve, qui milite pour davantage de mixité dans les entreprises. Un exemple ? « Mincir et bouger : des priorités pour les femmes et les hommes, mais pas dans le même ordre ».
Le code va changer

Vous avez envie de devenir développeuse mais vous n’osez pas. Pour vous aider à vous lancer ou à vous reconvertir, jetez un œil au 250eme numéro du magazine Programmez ! Vous allez finir par parler le même langage.
Pourquoi les femmes fuient la tech après 35 ans
Plafond de verre, manque d'équilibre vie pro vie perso, toxicité, inégalités salariales... Dans le magazine Chut !, Caroline Ramade, la fondatrice de 50intech, explique pourquoi, vers 35 ans, les femmes quittent l’univers de la tech. Et ce n’est pas reluisant.
Les filles délaissent les études de maths
Selon le mathématicien Jean-Pierre Bourguignon, la part de filles en terminale à dominante scientifique seraient aujourd’hui de 10% contre 48% il y a 2 ans. La faute à la réforme du bac, entre autres. Comment dire que cela risque d’être compliqué d’atteindre les quotas de femmes à des postes de direction (la nouvelle loi Rixain) si les femmes n’accèdent pas aux filières qui forment encore et toujours les top managers de demain ?
Jean-Pierre Bourguignon : "On était arrivés à ce que le pourcentage de filles en terminale S soit presque équivalent à celui des garçons. Avec la réforme, ce taux a dégringolé à 10%. En deux années, on a perdu vingt ans d'efforts." #le79Inter pic.twitter.com/1qoe33Thtk
— France Inter (@franceinter) January 21, 2022
Un bonus parité
Afin d’atteindre son objectif d’au moins 25% de femmes aux postes de direction d’ici 2023, Geodis (logistique, messagerie et transport routier) instaure un indicateur « parité » influant sur le bonus des top managers. « Le nouvel indicateur « Environnement, Social & Gouvernance » (ESG) mis en place le 1er janvier 2022 compte pour 25% du bonus annuel d’un top manager, dont 1/3 sera dédié à la parité », explique le groupe.
Les règles au boulot
C’est fait ! Depuis le 13 janvier, l’endométriose est reconnue comme affections longue durée. Cette grande avancée ouvre aux malades des droits comme la prise en charge à 100% par l’Assurance-maladie mais facilite aussi certains aménagements de travail (notamment pour des rendez-vous médicaux). De quoi soulager le quotidien de millions de Françaises au travail… mais pas que. Et peut-être de relancer le débat sur l’opportunité ou pas de créer un congé menstruel.
Comex switch : les nominations de femmes dirigeantes en janvier 2022
- C’est finalement Christel Heydemann qui va succéder à Stéphane Richard à la tête d’Orange.
- Estelle Brachlianoff va devenir directrice générale de Veolia.
- Sabrina Soussan prend ses fonctions de directrice générale du nouveau Suez.
- Marie Juyaux est nommée directrice générale d’Oscaro Power.
- Christa Furter prend la directrice générale de Viking.
Journaliste indépendante, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages, des podcasts... sur la vie des salariés en entreprise. Égalité femmes-hommes, diversité, management, inclusion, innovation font partie de mes sujets de prédilection.