Qui sont les 10 entreprises qui recrutent le plus depuis le début de l'année ?

1/ Thalès : des contrats juteux et... des embauches

Fortement impacté par la crise du Covid-19, Thalès ne remet pas en question ses futures embauches. Et pour cause : depuis le début de l’année, le groupe industriel voit son carnet de commandes décoller. Porté par plusieurs gros contrats tels que la fourniture de sonars aéroportés pour Lockheed Martin, la conception d’avions de combat Rafale pour l’Égypte et le déploiement de plusieurs technologies pour le métro de Brescia en Lombardie, l’entreprise continue de renforcer ses équipes aux postes d’ingénieurs, de développeurs informatiques, de responsables opérationnels... C’est surtout dans la défense et la sécurité que porteront les recrutements en 2021, moins dans l’aéronautique.

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2/ Assystem : le nucléaire à la rescousse

Ingénierie – Si la crise du Covid-19 a freiné bon nombre de projets sur lesquels Assystem travaillait, elle ne les a pas suspendus pour autant. Les rénovations de gares TGV et les infrastructures du Grand Paris permettent par exemple au groupe d’ingénierie de garder la tête hors de l’eau. Le nucléaire, incarné par le projet Flamanville 3, constitue également une source de croissance significative pour Assystem. Durant le premier trimestre 2021, cette activité a bondi de 9,8 % par rapport à la même époque en 2020. Un dynamisme qui se traduit dans les recrutements. En 2021, l’entreprise embauchera 1000 nouveaux cadres en France et 800 à l’international, dont 70 % d’ingénieurs.

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3/ Naval Group : des projets aux airs de science-fiction

INDUSTRIE NAVALE – Depuis plusieurs années, le français Naval Group attire, dans son giron, une flopée d’ingénieurs. Comment ? Simplement en parlant de ses projets, tous très innovants. Parmi eux : la conception de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ou de porte-avions à propulsion nucléaire. En 2021, le groupe industriel spécialisé dans la construction navale de défense, qui emploie environ 15 000 salariés en France, ne dérogera pas à la règle. Il fera les yeux doux aux ingénieurs. Mais pas que. C’est pour ses métiers de la conception, de la construction navale, des services aux flottes, de l’informatique et de la cybersécurité que le groupe concentrera ses efforts de recrutement.  

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4/ CEA : des embauches qui ne sont pas classées « secret défense »

RECHERCHE – Créé en 1945 par Charles de Gaulle, le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) emploie plus de 20 000 collaborateurs, dont une majorité d’ingénieurs. Cette année, il est passé de la 37e à la 29e position dans le classement des entreprises préférées des étudiants en écoles de commerce et d’ingénieurs mené par le cabinet Universum. Une progression qui devrait se poursuivre grâce à sa politique offensive en matière d’embauche. En 2021, le CEA recherche des ingénieurs-chercheurs dans la bio-informatique, le système télécommunications la 5G, la robotique interactive, la simulation numérique... pour travailler sur les futurs porte-avions et sous-marins nucléaires.

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5/ Ubisoft International : les gamers à l'appel

JEUX VIDEO – Pendant les confinements successifs engendrés par la crise de la Covid-19, l’engouement des gamers n’a pas faibli. Même s’il a dû décaler le lancement de nombreux jeux vidéo, le groupe Ubisoft s’oriente vers une année record en termes de revenus. Au cours du dernier trimestre de l’année 2020, l’éditeur des franchises Assassin’s Creed et Far Cry a plus que doublé son chiffre d’affaires. Résultat : en 2021, le Breton poursuivra sa dynamique de recrutements et s’entourera de développeurs, data analysts, game designers, IT managers, lighting artists... Des embauches qui devraient permettre à Ubisoft de frôler la barre des 20 000 employés, répartis dans 45 studios autour du monde.

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6/ Framatome : 1000 recrutements en 2021

NUCLEAIRE – L’ambition de Framatome est claire : devenir une référence mondiale de l’industrie nucléaire. Ces trois dernières années, l’entreprise aux 14 000 collaborateurs a ainsi investi 60 millions d’euros afin d’améliorer la performance industrielle de ses trois usines de fabrication d’équipements. Qu’importe la crise de la Covid-19, qui a eu un impact sur la tenue des plannings de certains projets, la filiale d’EDF continuera sur cette lancée en 2021. Framatome recrutera des cadres pour ses quatre familles de métiers : l’ingénierie, la gestion de projet, la maintenance sur sites nucléaires et la production. Au total, ce sont 1000 recrutements qui sont envisagés en France et à l’international.

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7/ Inetum (ex-GFI) : 32 acquisitions à son actif

numérique – L’ESN est en pleine phase d’accélération. En trois ans, le groupe (ex-GFI) a plus que doublé de taille, faisant progresser son chiffre d’affaires de 1 à 2,3 milliards d’euros. En plus de sa croissance organique, Inetum s’appuie sur une stratégie de fusions-acquisitions pour grandir (le groupe a 32 acquisitions à son actif !). Un dynamisme qui se traduit également dans le recrutement. Le groupe, qui dénombre 27 000 collaborateurs répartis dans 26 pays, recherche des consultants techniques, des analystes fonctionnels, des managers ERP, des consultants MOA. Une fois staffé, il prévoit de s’adresser aux ETI, qui accordent des budgets de plus en plus importants à leur transformation digitale.

8/ Sopra Steria surfe sur le boom du digital

CONSEIL SI –  La crise sanitaire, qui a propulsé le télétravail sur le devant de la scène, a marqué un tournant en matière d’adoption des outils numériques. Sopra Steria, spécialisé dans le conseil, les services numériques et l’édition de logiciels, profite de ce contexte. En 2021, le groupe prévoit de s’entourer de 2735 nouveaux collaborateurs, dont 2500 dans le cadre de CDI, notamment des data scientists, des consultants cybersécurité, des ingénieurs cloud... Cette année, 70 % de ses embauches concerneront les jeunes diplômés et 63 % seront prévues en région. À noter que Sopra Steria souhaite accueillir davantage de femmes sur les métiers de l’IA ou la data, où elles sont faiblement représentées.

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9/ Atos : à fond dans la cybersécurité

CONSEIL SI – Même si la crise a eu un impact sur son activité, Atos se projette dans l’avenir. Le groupe de services informatiques vient d’ailleurs de réaliser trois acquisitions pour se renforcer dans les secteurs du numérique, de la cybersécurité et du Big Data. En 2021, les embauches se concentreront sur ces trois filières. Atos recrutera des ingénieurs cloud, des développeurs front end, des consultants techniques, des architectes solutions, des intégrateurs cybersécurité... En parallèle, l’entreprise s’est fixé deux objectifs : accueillir des jeunes diplômés pour faire face à la séniorisation de ses équipes et recruter davantage de femmes (40 % chaque année en France d’ici à 3 ans).

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10/ Alstom : un début d’année optimiste avec l’acquisition de Bombardier

TRANSPORT – La baisse de la production pendant la première période de confinement a eu un effet significatif sur les activités d’Alstom. Le groupe, qui a prévu un plan d’économie pour en amortir les conséquences, garde toutefois le moral. Il a achevé l’acquisition du canadien Bombardier Transport en début d’année, devenant ainsi le numéro 2 mondial du transport ferroviaire. En 2021, l’entreprise qui emploie 75 000 salariés répartis dans 70 pays continuera de recruter, essentiellement à des postes stratégiques. Elle recherchera notamment des ingénieurs assurance sécurité, des architectes projets, des ingénieurs essais, des chefs de projet signalisation...

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