
Selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), il existe 9 140 radiologues en France. Cyril fait partie de ceux-là. Après 12 longues années d’études, le jeune homme est sorti diplômé en 2017. "Après l'obtention de mon bac scientifique, j'ai intégré la faculté de médecine d'Angers. À l'époque, mon objectif était de me spécialiser dans la pneumologie. J'ai toutefois changé d'avis lorsque j'ai découvert l'imagerie médicale, une discipline qui m'a d'emblée passionné ! Durant mes études, je me suis donc spécialisé dans la radiologie interventionnelle avancée. Puis, j'ai effectué mes six années d'internat au sein de l'hôpital d'Angers. C'était un parcours très intense, au cours duquel j'ai failli faire un burn-out. Mais ça en valait la peine", explique-t-il.
Aujourd'hui, Cyril exerce sa profession dans une clinique privée, spécialisée dans la chirurgie de la main, aux côtés d'une équipe pluridisciplinaire. "Je collabore étroitement avec des infirmiers, des kinésithérapeutes, des médecins du sport, des chirurgiens… Ma mission contribue à établir, avec mes confrères, des diagnostics précis", explique-t-il. Comme beaucoup de ses confrères, Cyril a choisi de se spécialiser au fil des années : en l’occurrence dans la radiologie musculosquelettique. Concrètement, le jeune homme, originaire du Mans, s'intéresse spécifiquement aux os, muscles et articulations susceptibles d'avoir été affectés par un accident, une usure ou une inflammation. Ses journées de travail sont denses. "Je travaille généralement de 9h à 20h. Étant donné que la clinique est dotée d'un service d'urgences, je réalise également des gardes la nuit et le week-end, selon un planning sur lequel j'ai la chance d'avoir la main", confie-t-il. Un rythme qui impacte forcément sa vie personnelle. "Étant donné que je travaille beaucoup, il m'est difficile d'avoir, en parallèle de mon poste, une vie sociale, sportive, culturelle…", admet le jeune cadre.
Au sein de la clinique privée dans laquelle il est salarié, Cyril touche une rémunération attractive : environ 140 000 euros bruts par an, soit environ 8 700 euros nets par mois. Un montant qui pourrait évoluer ces prochaines années. "Je pense pouvoir atteindre les 170 000 euros en milieu de carrière, comme mes collègues radiologues plus expérimentés", confie-t-il. Les radiologues se classent parmi les médecins les mieux rémunérés (juste derrière les anesthésistes), avec des revenus mensuels moyens d'environ 15 908 euros, soit 13 fois le salaire minimum, selon les données de l'Observatoire des inégalités.

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