Cadres : pourquoi vous devriez commencer à chercher un emploi à Strasbourg

Elodie Buzaud

Les cadres n’y pensent pas forcément, mais la grande ville de l’Est est pourtant un pôle économique majeur. C’est même une métropole qui a de l’ambition pour les cadres.

La capitale de l’Est n’attire pas vraiment les cadres. Seuls 10 à 19 % la considèrent comme une métropole dynamique sur le plan économique et moins d’un tiers pensent qu’il est facile d’y trouver un emploi... Pourtant, la communauté urbaine de Strasbourg se targue de compter 45 803, un chiffre en constante augmentation.

2ᵉ place bancaire au monde

Pour savoir où travaillent les cadres strasbourgeois, il faut regarder du côté des banques et des entreprises étrangères. Car la métropole alsacienne est devenue la 2ᵉ place bancaire au monde, avec 14 sièges sociaux du secteur banque-assurance. Elle a l’ambition d’abriter l’un des plus gros quartiers d’affaires internationaux, le Wacken Europe, en s’appuyant sur son quartier bancaire et ses institutions européennes, puisque Strasbourg abrite, notamment, le Parlement européen. Une prétention qui n’a rien de démesuré pour la 1ᵉʳᵉ région française des emplois créés par des investisseurs étrangers.

Le Wacken Europe, nouveau quartier d’affaires

Ces derniers ne créent cependant pas assez d’emplois pour compenser les destructions dans l’industrie et l’administration, ainsi que la restructuration du tissu de PME. 1 686 emplois ont été détruits en 2013 (Kurt Salmon), pour seulement 291 créés. Pour inverser la tendance, l’Eurométropole de Strasbourg mise sur la création d’entreprises (on n’en compte que 16 497 en 2013) dans 4 secteurs clés : les technologies médicales, avec le pôle de compétitivité Alsace BioValley, la mobilité innovante, le tertiaire international et les arts créatifs. 

Pour en savoir plus : le site de l’Eurométropole de Strasbourg.

Retrouvez nos offres d’emploi cadre à Strasbourg et dans le Grand Est.

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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