Entretien avec Alexandre Cadet, jeune ingénieur embauché depuis 4 mois à RTE

L'équipe de Cadremploi

[Publi-rédactionnel] RTE, une entreprise où l’on peut tout faire ! C'est en tout cas ce que veut nous faire comprendre, Alexandre Cadet, jeune ingénieur nouvellement embauché chez le géant de l'électricité.

Alexandre, vous êtes arrivé chez RTE il y a 4 mois, pouvez- vous nous en dire plus sur votre entreprise et sur vos motivations à l’intégrer ?

A la sortie de mes études d’ingénieur, je souhaitais travailler dans le secteur de l’énergie et idéalement dans le domaine de l’électricité. J’avais fait des études à Supelec, une école généraliste mais j’avais un attrait particulier pour les cours liés à l’électricité. C’est un secteur qui bouge beaucoup avec les énergies renouvelables, un réseau qui fonctionne de plus en plus à la maille européenne. D’un point de vue politique, les questions liées à la transition énergétique touchent tout le monde. J’avais envie de travailler dans une entreprise qui me permettrait d’être utile à la société, même si c’est juste à une petite échelle….on construit quand même le futur de la société et j’avais envie d’y participer…C’est pour cela que j’ai postulé chez RTE, car l’entreprise est au cœur du sujet. En tant que gestionnaire du réseau de transport d’électricité, RTE dispose d’une position centrale qui lui donne la vision de l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité. De plus, sa participation à la construction de l’Europe énergétique est prépondérante ce qui nous place dans une position de premier rang.

 

Et concrètement en quoi consiste votre métier ?

Au quotidien mon travaille s’articule autour du traitement et de l’analyse de données brutes sur le fonctionnement du système électrique. Une de mes activités permet de mettre en lumière les écarts entre les flux d’électricité en temps réel dans le réseau et ce que nous facturons à nos clients. Cela nécessite beaucoup d’échanges avec les collègues car certains ont déjà travaillé sur le sujet, du coup ils ont des méthodologies déjà éprouvées qui peuvent nous aider. On travaille sur la qualité de l’électricité également. Pour nos clients qui sont directement raccordés au réseau, cela revient à analyser la fréquence et le temps des coupures. Pour eux, une coupure peut engendrer une perte importante de chiffre d’affaire. Depuis déjà quelques années, on s’améliore : le temps de coupure des clients de RTE est à son plus bas niveau historique de 2minutes et 18 secondes.

Enfin, j’ai un rôle d’interface entre le système d’information et le métier en région. J’essaye de donner du sens aux données et d’accompagner le besoin et les demandes des utilisateurs en région. Ce que j’aime le plus, c’est la démarche de chercher à mettre en évidence quelque chose à travers des données récoltées. Il faut être très vigilant aux données que l’on fournit et surtout à leur consolidation car elles sont utilisées par toutes les entités Rte en région et même en Europe. On ne peut pas se permettre de faire des erreurs ! Il faut être très rigoureux dans son approche. Du coup j’apprends énormément de choses chaque jour, traiter des données à un niveau aussi complexe, je ne m’y attendais pas, l’échelle est importante….

 

Recommanderiez-vous RTE aux étudiants d’écoles d’ingénieurs alors ?

Oui, parce qu’on peut tout faire à RTE. Quelque soit son domaine, tout ingénieur peut trouver à faire quelque chose qui correspond à sa formation! Il ya une bourse interne de l’emploi, des gestionnaires de carrière pour nous orienter dans notre parcours… En plus c’est une entreprise qui bouge beaucoup, elle est en perpétuelle évolution. Au final, on remet en question ce que l’on fait, on se projette dans le futur, on essaye de s’adapter en permanence, c’est encore plus dynamique que ce que j’avais imaginé…en plus l’entreprise met vraiment des moyens pour les jeunes embauchés. Depuis que je suis arrivée, c’est déjà la 3ᵉ ou 4ᵉ formation dont je bénéficie : que ce soit sur l’activité en général de l’entreprise ou celle des autres services, on voit ce qui se fait ailleurs…dernièrement j’ai assisté à une formation pour les jeunes dispatchers dans laquelle j’ai pu aller sur le terrain faire une visite d’un dispatching, là ou les équipes conduisent le réseau en temps réel...c’est vraiment un métier particulier…

J’ai également fait une visite de poste à ciel ouvert... c’est fou de se dire que de la haute tension passe dans ses câbles….

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