Comment avez-vous commencé à travailler à France Télécom ?
Je suis arrivée en PACA en 1993 pour mes études de Sup de Co. J'ai aussi un DESS de Finance et contrôle de gestion passé en alternance à Aix. J'ai ensuite été embauchée en tant que consultante de gestion chez France Télécom à Marseille. A l'époque, mon métier était de développer le professionnalisme de la gestion dans l'entreprise. C'était déjà un poste très varié.
Comment s'est ensuite déroulée votre carrière dans l'entreprise ?
Etant donné que je voulais rester dans le Sud, on ne peut pas dire que mon évolution professionnelle a été très rapide. La mobilité est toujours récompensée. Moi j'ai privilégié ma qualité de vie à mes ambitions de carrière et je ne regrette rien.
D'autant plus que mes missions ont changé au fur et à mesure des mutations du groupe. Deux ans après mon recrutement, France Télécom a commencé à se décentraliser en développant des centres comptables départementaux, puis régionaux. Je suis donc arrivée à la direction du contrôle de gestion centrale du groupe tout en restant dans le Sud. En revanche, j'avais énormément de déplacements autant à Paris qu'à l'étranger. L'émission de normes comptables internationales, en 2003, m'a permis de retrouver un poste plus stable. France Télécom avait besoin de quelqu'un de pointu sur le sujet pour adapter ses propres normes. Je suis restée trois ans à plancher sur ce dossier... puis je suis revenue sur un poste opérationnel. Aujourd'hui, à la Relation Division du groupe, j'aide les contrôleurs de gestion qui connaissent des difficultés comptables à trouver l'interlocuteur qui pourra répondre à leurs questions. Je suis à la comptabilité, mais absolument pas à un poste comptable.
Quels conseils pourriez-vous donner pour rejoindre aujourd'hui les métiers de la comptabilité ?
La comptabilité a énormément évolué du fait des outils informatiques. Il y a besoin de beaucoup moins d'effectifs. Mais d'un autre côté, le métier s'est complexifié avec l'arrivée des normes internationales et des commissaires aux comptes. A mon sens, il faut viser un diplôme déjà assez élevé pour être à la hauteur. Et penser aux expériences à l'international pour pouvoir faire la différence.
