Croissance ou non, « les métiers commerciaux restent le nerf de la guerre », résume Julien Defrance, responsable recrutement et partenariats écoles au sein de la DRH du groupe BPCE. Le ton est donné : même si les volumes de recrutement sont moins importants cette année dans la filière banque-finance, les professionnels de la vente continuent de susciter les convoitises. Le groupe BPCE leur réserve par exemple entre 80 et 85 % de ses recrutements. Cette année, « les conseillers clientèle particuliers, les spécialistes en gestion de patrimoine et les chargés d’affaires professionnels devraient donc être courtisés, principalement dans la banque de détail », souligne Carole Sottel, responsable adjointe du recrutement chez BNP Paribas.
Des chasseurs avant tout
La tendance se confirme : « Les entreprises cherchent actuellement des commerciaux plus tournés vers le développement commercial que la fidélisation », constate Anne-Sophie Luçon, Manager Exécutif Senior au sein du département banque de Michael Page. Et si l’allongement des études concerne le secteur depuis plusieurs années, il a aujourd’hui tendance à se renforcer, d’après Julien Defrance : « Les produits bancaires se complexifient, les réglementations deviennent de plus en plus contraignantes. Les commerciaux doivent appréhender le droit, la fiscalité… Ce sont ces éléments qui obligent à avoir des profils plus pointus. »
Aurélie Tachot © Cadremploi.fr
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