Les recruteurs sont unanimes. Aujourd'hui, impossible d'aller à un entretien d'embauche sans avoir aucune information sur l'entreprise qui vous reçoit.
Bien connaître le poste
Des questions comme « que savez-vous sur nous ? » vous seront posées. Et attention, il ne s'agit pas juste donner le nombre d'employés ou le chiffre d'affaires. Bien des recruteurs attendent une connaissance plus approfondie de l'entreprise comme ses produits, les spécificités du secteur, ses marchés, ses clients... Autant d'informations aujourd'hui faciles à trouver sur Internet.
« C'est peut être évident, mais c'est déjà une première partie du succès de l'entretien qui se joue », confirme Edith Erdinger, responsable Hudson Est. Je démarre toujours l'entretien en disant au candidat que je vais d'abord répondre à ses questions. Cela me permet de voir sil s'est préparé, s'il a réfléchi sur ce que son interlocuteur attend de lui, quels sont ses centres d'intérêts... Il est préférable d'évoquer l'organisation de l'entreprise en premier et de garder éventuellement les questions matérielles comme les RTT ou les horaires lorsque tous les autres points sont validés ».
S'évaluer à sa juste mesure
Lors d'un entretien d'embauche il est aussi très important de s'évaluer à sa juste mesure. « Une des questions qui revient rituellement lors d'un entretien est : « Parlez moi de vos points forts et de vos points faibles », indique Edith Erdinger. Mais au-delà, le recruteur cherchera la cohérence entre ce que vous dîtes et ce qu'il ressent. » Le candidat devra aussi être capable de dire ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas, quel type d'environnement lui réussit.
Rester honnête
Autre critère crucial : l'honnêteté. Peu de recruteur accepteront une omission, voire un mensonge. « Il est déconseillé de mentir, sur son cv, sur une compétence, une date, ou une entreprise et un poste », avertit Edith Erdinger. Un candidat doit être capable de dire qu'il n'a pas telle compétence ou telle connaissance. Mais que c'est ce que qu'il voudrait justement acquérir ou apprendre. On n'attend pas non plus que les candidats sachent tout sur tout ».
Autre recommandation : expliciter les raisons qui vous ont amené à quitter votre ancien poste. « Le « Je ne m'entends pas avec mon chef » revient trop souvent et ne peut être à elle seule une raison valable. Un bon recruteur vérifiera ce genre de d'affirmations », explique la responsable Hudson Est.
Dernier point non négligeable pour faire la différence : la connaissance de l'allemand souvent très appréciée par les entreprises frontalières.
Fabien Humbert © Cadremploi.fr
