L'Energie, un secteur dans le vent
Solaire, éolienne ou hydraulique, toutes les nouvelles énergies sont bonnes à prendre dans l'Est. Et les régions l'ont bien compris. Du côté de l'Alsace, où le cluster Alsace Energivie a donné une pulsion écologique au secteur, le développement durable et ses énergies renouvelables façonnent l'avenir de l'emploi. En témoigne EDF qui compte profiter du programme « Energie Alsace » pour renforcer ses capacités de production hydraulique sur le Rhin. Des investissements importants qui devraient générer des ouvertures de postes à moyen et court termes.
En Franche-Comté, c'est Alstom qui tire la machine. Sa filiale Alstom Power Central prévoit d'ouvrir en juillet 2010 un nouveau centre de recherches... qui devrait accueillir environ 700 techniciens et ingénieurs. L'américain GE Energy, unique fabricant de turbines à gaz en France, a pour sa part déjà ouvert les portes de son nouveau centre technique à Belfort. 12 000 m² dédiés au développement de technologies innovantes « vertes ». Depuis septembre, le groupe a embauché 400 ingénieurs de 19 nationalités différentes. Et ne compte pas en rester là.
L'industrie pharmaceutique, un dopant pour l'emploi
Même pendant les crises, on tombe malade. Une vérité qui, adjointe à l'épidémie de grippe H1N1 a contribué au bien être de l'industrie pharmaceutique. Dans l'Est, terre de recherche, les grands laboratoires font foison : Sanofi-Aventis à Strasbourg, Capsugel (filiale du groupe Pfizer) à Colmart, Millipore à Molsheim ou bien encore Weleda France à Huningue... Cette dernière vient même d'investir 8,5 millions d'euros dans la production de cosmétique et de médicaments, envisageant du même coup le recrutement d'une cinquantaine de personnes. Même dynamisme pour le laboratoire Lilly France. Accolé au pôle de compétitivité Biovalley, il a inauguré en 2009 un laboratoire de contrôle de microbiologie qui préfigure la réalisation d'une multitude de projets. D'ici à 2012, Lilly France envisage notamment la création d'une zone de formulation d'insuline. Il n'y a pas de prévision d'embauches pour l'heure. Mais l'affaire est à suivre...
L'agroalimentaire donne du grain à moudre
Sur la seule Lorraine, la filière agroalimentaire comptabilise 350 entreprises et 15 000 emplois. Caprices des Dieux, Kiri, Babybel, Leerdammer ou les fromages Riches Monts ont déjà montré le dynamisme de la région en matière d'industrie laitière. Dans les champs de colza de Ludres, c'est l'innovation qui permet à l'entreprise Saint Hubert de faire front face aux autres géants de la région, Lactalis et Unilever. Depuis deux ans, le développement d'un labo R&D a permis de recruter trois ingénieurs. Sans vouloir s'avancer sur des projections d'embauche, les derniers succès de la marque montrent que le choix a été judicieux.
