[Les start-up qui recrutent] Dans le Grand Ouest, Sellsy continue de se développer à La Rochelle

Elodie Buzaud

Parmi les start-up à gros potentiel qui recrutent, on trouve Sellsy. Spécialisée dans la gestion de facturation, elle prévoit une dizaine de recrutements d’ici la fin 2015.

Il n’y a pas qu’à Paris qu’on peut développer une start-up. Alain Mevellec et Frédéric Coulais, les fondateurs de la plateforme Saas de gestion de facturation et de relation client Sellsy en sont convaincus. C’est pourquoi ils ont choisi La Rochelle. C’était en 2009. Aujourd’hui, leur petite entreprise ne compte pas moins de 6 000 clients dans le monde, un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros (en hausse de 140 % depuis sa création) et une équipe de 20 personnes. Enfin, pour l’instant. Car Sellsy veut recruter une dizaine de salariés d’ici  la fin 2015.

50 % des recrutements par cooptation

« Nous voulons étoffer l’équipe commerciale et technique, précise Valentin Beaudon, responsable marketing et partenariat chez Sellsy. Par exemple, en ce moment, nous avons un poste à pourvoir au marketing, un autre au service commercial et deux postes de développeurs (mobile et plateforme). » Mais cela bouge très vite. D’une part, parce que la société recrute à 50 % par cooptation. De l’autre, parce qu’elle a un processus de recrutement extrêmement rapide. « Par exemple, l’un de nos développeurs a été reçu en entretien le vendredi matin et a commencé le lundi suivant », illustre Valentin Beaudon.

Profil privilégié : jeunes diplômés

Ce processus de recrutement reflète bien l’esprit start-up de l’entreprise. Malgré sa croissance impressionnante, elle n’a pas de service ressources humaines. « C’est le responsable du département qui fait un premier tri des CV, puis l’un des cofondateurs », précise Valentin Beaudon. Concernant les profils, Alain Mevellec et Frédéric Coulais privilégient les jeunes diplômés de la région. « Des jeunes diplômés de l’IUT de La Rochelle, pour les développeurs, et de l’école de commerce, pour les commerciaux », précise-t-il. Résultat, la moyenne d’âge ne dépasse pas 28 ans, en tous cas pour l’instant. Car la petite entreprise ne manque pas d’ambition. « On déménage à la fin de l’été pour des locaux plus grands. On a des projets de développement à l’international (elle est déjà présente à New York et Paris), en Asie, Allemagne et à Londres, notamment », précise Valentin Beaudon. En un an, la start-up prévoit également de doubler son chiffre d’affaires, de 1 à 2 millions d’euros.

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Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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