Plus de 4 000 postes à pourvoir dans l'audit et le conseil

Bonne saison 2010 / 2011

En effet, les grandes sociétés ont recommencé à solliciter les conseils des experts en transactions (transactions services) suite aux réorganisations d'après crise. Les entreprises, donc les clients de ces cabinets, doivent également renforcer les équipes d'auditeurs et d'experts-comptables pour une meilleure visibilité dans leur activité.

Avec la révision générale des politiques publiques (RGPP) visant à réduire le déficit galopant de la France, l'Etat a également de plus en plus recours aux cabinets d'audit et de conseil. Résultat, des campagnes de recrutement pour la saison 2010/ 2011 qui repartent de plus belle : 1 400 recrutements prévus chez Accenture, 1000 chez Deloitte, 800 chez Ernst& Young, 600 chez KMPG... (voir tableau ci-dessous, liste non exhaustive). Au total, nous avons identifié plus de 4 500 postes à pourvoir. Sans oublier le nombre croissant de stages longs proposés par les employeurs du secteur.

Jeunes diplômés cotés

C'est dès la sortie de l'école que les recruteurs du secteur chassent leurs nouvelles recrues. Les jeunes diplômés ou les candidats affichant 1 à 3 ans d'expérience représentent la moitié des recrutements. Dans l'audit, ils recherchent des auditeurs et des contrôleurs de gestion juniors et des actuaires.

Du côté de l'expertise, ce sont les experts-comptables et les assistants comptables qui ont le vent en poupe. Enfin, dans le conseil, les consultants en système d'information ayant des compétences dans les ERP (Oracle, SAP...) sont très convoités. Les jeunes consultants analystes spécialisés en banque, finance et assurance sont également recherchés. La plupart de ces jeunes recrues sont issues d'écoles de commerce, d'écoles d'ingénieurs ou de quelques formations universitaires triées sur le volet.

Coté expérimentés

Avec la reprise de l'activité, les cabinets d'audit, de conseil et d'expertise-comptable ont également besoin de candidats avec « de la bouteille ». Objectif : les positionner sur des missions pointues type consultant pour la banque et l'assurance afin de gérer les problématiques Bâle II et III et Solvancy II ou encore consultant spécialiste de niche comme le marché de l'énergie. Les candidats expérimentés sont également attendus de pied ferme pour encadrer les bureaux de province (entre autres) et développer le maillage de l'entreprise sur tout le territoire. Il s'agit en général d'anciens consultants ou auditeurs, partis un temps en entreprise et qui reviennent à leurs premières amours. Et toute connaissance de cause.

Brillants, mobiles et solides

Effectivement, si un début de carrière dans l'audit et le conseil est souvent un accélérateur de carrière, c'est aussi un passage éprouvant pour les jeunes recrues. On leur demande non seulement d'être compétents, d'avoir un esprit de synthèse, d'être flexibles, d'être des bêtes en anglais, de faire preuve d'une adaptabilité maximum et d'une mobilité à toute épreuve. Souvent, les missions à Paris, en province et à l'international s'enchaînent sans répit. Le secteur ne connaît pas les 35 heures. Mieux vaut donc être solide physiquement et mentalement.

Tableau

Ils recrutent : 4500 postes en CDI et plus de 1500 stages à pouvoir cette année

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