Entretien avec William Hurst, Directeur Général de l’EDC Paris Business School

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[Publi-rédactionnel] “Un cadre doit savoir trouver le juste milieu entre savoir prendre de la hauteur et décider, et savoir regarder l’impact de ses décisions sur le terrain, les comprendre et les amender.”
Entretien avec William Hurst, Directeur Général de l’EDC Paris Business School

Vous êtes directeur général de l’EDC Paris Business School, qui est le plus ancien établissement 100% privé de la Conférence des grandes écoles. Pouvez-vous nous présenter l’EDC en quelques mots et ce qui fait son ADN ?

L’EDC Paris Business School a été fondée en 1950 et fait partie de la Conférence des grandes écoles depuis 2009. Son histoire riche et son ADN n'ont fait que s’affirmer depuis. Tout en étant une école généraliste, il existe un tropisme fort sur le triptyque entrepreneuriat, business development et innovation, avec une pédagogie très active ayant vocation au développement des compétences

Depuis plus de 30 ans, l’EDC Paris Business School propose une pédagogie par projet, une mise en avant de l’alternance de plus en plus prononcée et une personnalisation des parcours et de l’accompagnement des étudiants. 

Nous essayons de faire en sorte que chaque étudiant ait un projet qui lui correspond et on l’accompagne dans sa réalisation. Pour ce faire, il y a la vie associative qui a une place très importante dans la vie de l’école, le choix des spécialisations et un système de mentorat réalisé tout au long des cinq années du Parcours Grande Ecole ou des trois années du parcours bachelor. Cela leur permettra de trouver leur voie au sens premier du terme. 

Nous avons également développé un passeport de compétences qui nous permet de faire le lien entre le monde de l’entreprise, le monde dit “académique” et l'étudiant. Grâce à un référentiel de compétences transposables au monde du travail, l’étudiant peut s’évaluer, se comparer et se développer tout au long de sa scolarité. Une fois son diplôme obtenu, il pourra démontrer de manière concrète argumentée les compétences qu’il a su développer durant ses études.

La crise sanitaire a sans doute renforcé encore l’importance de la formation pour les étudiants afin d’intégrer le marché de l’emploi. Quelles sont aujourd’hui les forces de l’EDC vis-à-vis de la concurrence ? Et surtout, quels sont les programmes ou spécificités proposés par l’EDC – Alternance, International, Entreprenariat ?

Quelles sont nos différences ? Il y a l'international qui est une évidence. Nous avons 110 accords et une vingtaine d'accords de doubles diplômes à l’étranger. Il est possible de suivre les parcours 100% en anglais dès la première année. Nous avons également mis en place ce que l’on appelle un global mobility track qui permet à nos étudiants de passer jusqu’à trente mois à l’étranger sur trois continents et d’obtenir un double diplôme.

De plus, l’EDC est multicampus en France, mais aussi à l’étranger. Par exemple, les étudiants du Programme Grande École doivent réaliser un semestre complet sur le campus de Barcelone, avec des cours en anglais autour de thématiques spécifiques liées à l’internationale et au doing business in Latin America

Nos principales différences résident dans l’innovation, le business development et l’entrepreneuriat.

Néanmoins, nos principales différences résident dans l’innovation, le business development et l’entrepreneuriat. Nous proposons des cours sur l'entrepreneuriat, le design industriel, le codage, la transformation digitale, les humanités 3.0, le business plan. Cette différenciation se caractérise par un choix très important de spécialisations sur ces thématiques-là.

Ainsi, nos étudiants peuvent choisir de se spécialiser dans l’innovation, l’entrepreneuriat (en français et en anglais), le business développement et le développement grands comptes, le marketing digital, ou sur des thématiques liées à la transformation digitale.

Sur les 17 spécialisations que nous avons, à peu près 70% tournent autour de nos axes stratégiques et peuvent déboucher sur des doubles diplômes.

La pédagogie expérientielle par projet fait également partie de notre ADN. Chaque année dans le Programme Grande Ecole - mais c’est aussi vrai dans les autres parcours - il y a des projets à réaliser, apportés par des entreprises partenaires. 

Nous proposons également des parcours en alternance, qui est sans doute le niveau le plus élevé de transfert des acquis de la formation sur le lieu de travail. Environ 70% de nos étudiants en bachelor et en Programme Grande École se spécialisent via cette modalité.

Il est donné la possibilité à chacun de personnaliser son parcours et de se faire accompagner dans ses choix.

Pour terminer, au sein de l’EDC Paris Business School notre objectif est que chaque étudiant puisse développer le projet qu’il souhaite en le personnalisant selon ses attentes. Cela se caractérise d’une part par l’entrepreneuriat, nous avons un taux de création d’entreprise qui est à peu près trois fois supérieur à la moyenne constatée dans les grandes écoles, entre 11 et 14%, et d’autre part par un large choix de spécialisations et de parcours que peuvent suivre les étudiants.

Grâce à des cours de développement personnel et de définition de projet professionnel, mais aussi à un système de mentorat des équipes pédagogiques et une direction de l’expérience étudiante, il est donné la possibilité à chacun de personnaliser son parcours et de se faire accompagner dans ses choix. 

L’actualité de l’EDC Paris Business School, c’est bien sûr un nouveau campus au cœur du quartier de la Défense, premier quartier d’affaires européen. Pourquoi ce lieu et quels atouts pour les étudiants de l’EDC ?

2022 sera la dernière année de notre plan stratégique “Proud to be EDC” - en français “Fiers d’être EDC”. Nous avons trois campus, un campus à la Villette proposant des formations liées au luxe et au sport, un campus dans le 7ème axé sur la formation continue, et un campus à la Défense dédié au Programme Grande Ecole et au bachelor.

Le bâtiment de la Défense est à l’image de l’école. Ultra moderne, il propose de grands espaces de travail ouverts permettant le travail par projet, avec trois learning hub. Les classes sont équipées de caméras pour filmer ou faire du blending learning facilement. Nous avons également des salles immersives permettant de faire des formations en amphi virtuel et les étudiants ont accès à des learning bubble et une bibliothèque virtuelle.

Notre campus accueille également un incubateur qui permet aux étudiants de se mélanger avec les incubés.

Notre campus accueille également un incubateur qui permet aux étudiants de se mélanger avec les incubés, qui ont accès à l’ensemble des infrastructures du campus. L’école devient ainsi elle-même un incubateur. Ce campus de la Défense est donc un lieu dédié à l’apprentissage et favorise le travail en équipe et par projet.

L’EDC a longtemps été uniquement présente sur la formation initiale. Vous avez lancé deux nouveaux programmes de formation continue - l’un au niveau bachelor, l’un au niveau master - ayant pour vocation d’accompagner les cadres dans leur changement de carrière. Pouvez-vous nous présenter ces deux programmes ? Et surtout quels sont leurs atouts ?

Notre Executive Master in Management Grande Ecole se positionne sur le marché des Executives MBA. Innovation, Business et Entreprenariat sont au cœur du programme et sa pédagogie est orientée action. L'objectif de ce parcours est de former et d’accompagner les futurs cadres dirigeants.

Il peut être réalisé sur 19 mois à raison de deux jours par mois, les vendredis et samedis, auxquels s’ajoutent trois séminaires et un voyage d’étude à l’étranger.

L'objectif de ce parcours est de former et d’accompagner les futurs cadres dirigeants.

Le programme s’étendant sur deux années, il peut être suivi par tout le monde, en parallèle de toute activité professionnelle, que l’entreprise accompagne ou non le projet de formation. Les personnes qui ne seraient pas accompagnées par leur entreprise ont la possibilité de demander un CPF de transition, et de poser des RTT et ou quelques congés.

Cela leur permet de suivre le programme sans devoir demander de complément de salaire. Toutes les personnes souhaitant suivre ce programme ont d'autant plus de chance d’obtenir un financement de leurs entreprises, étant donné qu'elles ne demandent pas une prise en charge salariale. 

Les cadres dirigeants ou les entrepreneurs peuvent également suivre la formation tout en continuant de travailler.

L’Executive Bachelor in Management est quant à lui à destination des managers intermédiaires ou des managers de projet. Ce programme donne les fondamentaux et permet aux personnes qui le suivent de devenir responsable d’un centre de décision, d’un centre de profit ou d’un centre de coût. Il s'effectue sur un an, en partie en semaine et certains samedis, et donne droit à un diplôme reconnu par l'État apportant reconnaissance et compétences. Intégrer l'Executive Bachelor, c’est aussi rejoindre un réseau d’anciens avec un fort esprit d’entraide et exerçant dans tous les secteurs d’activités. Composé d’environ 18 500 anciens étudiants, il faut savoir que le partage et la collaboration au sein de l’association ne sont pas de vains mots.

On parle des hard skills, des soft skills…Quelles sont pour vous les compétences clés pour un cadre ?

Il faut évidemment maîtriser des savoirs de gestion et des compétences techniques. Mais ce qui fait la différence dans le monde de l’entreprise, ce sont les soft skills, les compétences dites transversales ou de leadership. Ainsi, les principales qualités d’un cadre doivent être l'esprit entrepreneurial, la capacité à gérer l'ambiguïté, l’incertitude, et la complexité. A ces dernières s’ajoutent la capacité de faire preuve d’optimisme, prendre des décisions et à les trancher

Ce qui fait la différence dans le monde de l’entreprise, ce sont les soft skills, les compétences dites transversales ou de leadership.

Un cadre doit savoir trouver le juste milieu entre savoir prendre de la hauteur et décider, et savoir regarder l’impact de ses décisions sur le terrain, les comprendre et les amender.

Plus généralement, comment concevez-vous l’EDC Paris Business School pour les dix années à venir ?

L’EDC sera bien sûr toujours parisien, avec un ADN fort affirmé par notre vision et notre  plan stratégique actuel. Notre capacité à former et à accompagner les étudiants, mais aussi à attirer des nouveaux talents, se sera développée. 

Nous espérons être un acteur “glocal”, c'est-à-dire à la fois local par notre présence physique et notre connaissance du marché local, mais aussi global par notre compréhension des marchés et enjeux au niveau global. Le concept « glocal » sera au cœur de notre développement stratégique dans les années qui viennent.

Pour terminer cette interview, pouvez-vous nous résumer ce qu’est l’EDC en quelques mots ?

En quelques mots ? Ouverture, action learning, business development, entrepreneuriat et accompagnement personnalisé.

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