Opération Coup de pouce : 4 questions à Antoine Morgaut, Président du Comité Métier de Syntec Conseil

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[Publi-rédactionnel] « Cette année destinée aux cadres seniors, l’opération Coup de pouce a pour objectif de donner des orientations de carrière, des conseils de recherche et une méthodologie pour optimiser cette recherche. » Antoine Morgaut, Président de la Commission « Conseil en recrutement » de Syntec Conseil.
Opération Coup de pouce : 4 questions à Antoine Morgaut, Président du Comité Métier de Syntec Conseil

Pouvez-vous nous parler de l’opération Coup de pouce ? En quoi consiste-t-elle ?

C’est une opération créée il y a 11 ans par Syntec Conseil en recrutement qui met bénévolement et gratuitement à la disposition d’un public choisi du temps, des conseils, des informations et des orientations. Nous travaillons sur cette opération de recrutement menée par l’ensemble des cabinets de conseil qui offrent de leur temps au bénéfice de ceux qui n’ont pas été au contact desdits cabinets.

Cette année destinée aux cadres seniors, l’opération Coup de pouce a pour objectif de donner des orientations de carrière, des conseils de recherche et une méthodologie pour optimiser cette recherche. Et éventuellement, pourquoi pas, permettre des recrutements sur des fiches de poste précises.

Historiquement, l’événement se déroulait en présentiel par le biais de conférences notamment, aujourd’hui nous nous adaptons à la situation. Cette année, nous remplaçons donc l’approche physique par une approche virtuelle. L’opération prend une dimension plus significative.

Mais nous devons garder en tête que c’est un événement gratuit où personne n’a rien à perdre :  les candidats ne doivent pas s’autocensurer. On constate souvent que les gens n’osent pas. Or, je le répète, c’est entièrement gratuit et ne peut être que positif.

Coup de pouce s’adresse donc cette année aux cadres séniors. Pourquoi ce choix ?

Effectivement, pour 2020/2021, nous avons choisi de soutenir la population des séniors. Parce que l’on constate que les séniors ne sont pas suffisamment bien traités par le marché de l’emploi et d’autant plus que nous sommes dans une phase de récession économique et récession de l’emploi très probablement pour les neuf mois à venir. Leur taux d’emploi est en France inférieur à ce qu’il devrait être.

Chez les cadres, le nombre d’offres que rencontrent les séniors confirment cette faible sollicitation. C’est une maigre contribution que nous mettons en œuvre face à ce sujet de société. Le temps que l’on consacrera aux séniors est plus qu’utile et bienvenu étant donné le contexte général.

L’opération évolue et en plus d’une opération nationale, vous menez également des actions dans 5 villes de France (Paris, Lille, Lyon, Bordeaux et Rennes). Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

Effectivement, l’opération est différente et nous avons en quelque sorte passé un cap. Grâce à nos partenaires Malakoff Humanis, AG2R La Mondiale et Tool4staffing, qui sont très investis, au niveau régional comme en région parisienne, nous augmentons les ressources à tous points de vue. Avec des ambitions qui sont remontées d’un cran. L’objectif de cette ouverture est de donner un caractère beaucoup plus visible à l’opération et d’institutionnaliser nos actions. C’est le premier essai de cette ampleur, et nous souhaitons ne pas nous arrêter là.

On constate que ce désir d’institutionnalisation est compliqué par la crise sanitaire, mais l’on ne doit pas changer nos plans et maintenir l’opération. Il n’y a pas d’équivalent, alors cela peut devenir une opération de référence.

En outre, nous constatons actuellement que cette obligation de passer par le virtuel présente des avantages, en termes de temps et d’efficacité. Le virtuel permet à certaines personnes sur le territoire d’éviter des prendre leur voiture pour se rendre à une conférence. L’aspect géographique fait partie des freins dans la recherche d’emploi, de fait, cette nécessité de se réunir à distance lève ces freins et je pense que l’on gardera cet aspect positif du confinement.

Comment les cabinets se sont organisés pour mener à bien cette opération ?

Nous utilisons une plateforme sur laquelle les candidats s’inscrivent et on organise en fonction des compétences, des requêtes et des spécialités des différents cabinets des entretiens à distance. Beaucoup de consultants en recrutement sont mobilisés bénévolement.

Par ailleurs on va mettre en regard les candidats avec des offres d’emploi centralisées sur la plateforme dédiée. On est sur une opération temporaire dont l’objectif est de s’adresser à ceux qui en ont besoin. Les années précédentes nous ont prouvé que beaucoup de candidats accompagnés ont bénéficié d’un nouvel élan dans leur carrière et ont trouvé un poste dans les semaines ou les mois qui ont suivi.

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