Sur le salon Fadoq 50+ cette année, quarante entreprises de la région Quebec proposaient environ 500 postes aux jeunes retraités et pré-retraités.
On a des temps plein, des temps partiel et des "occasionnels". Donc un pré-retraité qui voudrait travailler seulement quelque temps est le bienvenu chez nous.Une recruteuse interviewée par Radio Canada sur le salon
Au Québec, les besoins de main d'œuvre des entreprises ont évolué à cause de la pénurie de candidats. Elles semblent s'ouvrir davantage aux travailleurs plus âgés qu'on appelle chez nos cousins d'Amérique les "travailleurs d'expérience", un euphémisme plus valorisant - et moins discriminant - que le terme de "séniors" utilisé en France.

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Aubaine pour les entreprises, les candidats âgés sont plutôt réceptifs. L'inflation est l'une des causes des retours à l'emploi de ces travailleurs. Les retraités aussi ayant perdu en pouvoir d'achat, ils prennent les jobs proposés afin de pouvoir compléter leurs revenus. "Mais pas seulement", précise une conseillère à l'emploi. Selon elle, certains le font aussi pour ne pas rester inactifs.
Selon des dernières statistiques officielles citées par Radio Canada, les personnes âgés de plus de 65 ans n'ont jamais été aussi nombreuses sur le marché de l'emploi. Elles sont passées de 1.5% en 2005 à 4% en 2021.
Et les employeurs ne tarissent pas d'éloge sur ces "travailleurs d'expérience" selon le directeur général du salon :
Ces employés ont de l'expérience, ils savent travailler.
Video intégrale du reportage de Radio Canada
Lire aussi l'article de Radio Canada
Je suis rédactrice en chef de Cadremploi depuis 2006, en charge de la rubrique actualités du site. Je couvre des sujets sur la mutation des métiers, l'évolution des rapports recruteurs/recrutés, les nouvelles pratiques managériales ou les avancées de la parité. A la fois sous forme de textes, d'émissions video, de podcasts ou d'animation de débats IRL.