Interview intégrale retranscrite ci-dessous et en video ci-dessus
Cadremploi : La Maif s’est inspiré de la philosophie de « l’entreprise libérée » que Isaac Getz, ici présent, a popularisé. Pourquoi avez-vous amorcé cette transformation culturelle ?
Pascal Demurger, DG de la Maif : Je dirai qu’il y a deux raisons. Par conviction personnelle d’abord, de morale personnelle. La responsabilité d’un dirigeant est double : évidemment assurer sur le long terme la pérennité et le développement de son entreprise, c’est la responsabilité de base, c’est le socle. C’est aussi de faire en sorte que l’environnement de travail des collaborateurs soit plutôt une source d’épanouissement plutôt qu’une source de souffrance.
Pourquoi fallait-il changer ? Y êtes-vous poussé par la digitalisation de vos activités ?
Par la digitalisation bien sûr mais aussi un contexte interne relativement classique : une structure hiérarchique très établie, un management relativement traditionnel reposant plutôt sur l’autorité – le manager est celui qui décide, qui commande et qui contrôle. Bref une vision relativement classique. Nous sommes donc en train de libérer ce modèle.
Est-ce que vous auriez des signes visibles qui montrent qu’il y a déjà du changement en interne ?
Je suis rédactrice en chef de Cadremploi depuis 2006, en charge de la rubrique actualités du site. Je couvre des sujets sur la mutation des métiers, l'évolution des rapports recruteurs/recrutés, les nouvelles pratiques managériales ou les avancées de la parité. A la fois sous forme de textes, d'émissions video, de podcasts ou d'animation de débats IRL.