Guy Carlier : un DAF dans le PAF

Guy Carlier...sur le Bloc Notes de David Abiker

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Impression générale

Que reste-t-il du directeur financier qu'a été Guy Carlier dans une autre vie ? Des souvenirs, plein ! On a du mal à imaginer l'amuseur en train de certifier des comptes ou de recruter des comptables. C'est pourtant ce que Guy Carlier a fait jusqu'à la quarantaine successivement pour un marchand de peinture, pour André Lévy, le père de BHL et pour l'homme d'affaire Saoudien Adnan Kashoggi.

Sans ce dernier, Carlier se serait retrouvé DAF de Nike. Cette carrière de cadre supérieur, Carlier en parle avec plaisir. Il croque les situations de travail comme personne, décrit les entretiens avec un sens de la formule qui fait mouche et c'est un plaisir d'écouter l'homme de média se souvenir du monde des affaires. Il confesse n'avoir certifié un bilan exact, ne pas avoir recruté un comptable maladroit, avoir fait du gringue à une secrétaire pour obtenir le job, avoir été mis en compétition avec un autre candidat à l'occasion d'un déjeuner.

Carlier a changé de métier mais le métier de DAF a sans doute changé aussi : « Avant, le DAF devait voir, maintenant on lui demande de prévoir, ce n'est plus le même job et la crise a rendu les choses plus difficiles ». Que reste-t-il du Carlier Directeur des affaires financières et de l'homme d'entreprise qui bosse désormais avec Marc-Olivier Fogiel ? Le goût du travail, une rigueur professionnelle qui lui manque dans sa vie privée dit-il et un petit côté employé de bureau qu'il assume. Car aller à la radio pas douché, pas rasé, pas costumé, c'est inenvisageable ; une sorte d'hommage au cadre dirigeant qu'il a été jusqu'en 1989...