Michel-Édouard Leclerc, PDG de l’enseigne E. Leclerc... sur le bloc-notes de David Abiker
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Impression générale
Michel-Édouard Leclerc dirige l’association des distributeurs Leclerc dans laquelle il m’assure n’avoir jamais eu l’intention de travailler. Je suis sceptique. Ce story-teller né raconte que c’est en discutant avec des salariés de la chaîne, au milieu des années 70, qu’il s’est laissé convaincre de rejoindre son père. M.E.L voulait devenir professeur d’économie et avait commencé une thèse avec Raymond Barre. Il a finalement choisi le commerce.
En entretien de recrutement, M.E.L aime l’humilité, ce n’est pas à 20 ans qu’on apprend à un recruteur à faire son métier. Quand on est jeune et qu’on arrive dans une entreprise on ne sait rien faire. « Ce qu’il faut dire, explique M.E.L, c’est sa volonté de s’atteler à la tâche »… Il aime aussi poser des questions sur la vie privée. « Je cherche à travers la vie privée des témoignages de leurs prétentions et de leur affirmation professionnelles ».
Concernant l’emploi et notamment l’emploi des jeunes, M.E.L a trois idées : la baisse des charges, la préservation du CDI, car il garantit la stabilité minimum d’une relation durable avec l’employeur. Il est également favorable à la participation et à l’intéressement au sens gaullien du terme. Enfin, à ceux qui cherchent un job, M.E.L donne deux pistes de prospection : la grande distribution, mais telle qu’elle va être bouleversée par Internet, et le droit qui a de beaux jours devant lui.
