09/09/2019
Je ne sais pas vous, mais autour de moi, les open-spaces bruissent d’un nouveau jeu à la mode. Un jeux pratiqué par des salariés qui font croire à des recruteurs qu'ils sont démissionnaires. Laure Closier s’est récemment fait écho de cette pratique sur BFMBusiness.
C'est un subtil combo de "coup du lièvre" et de "coup du lapin". La partie débute par un classique process de recrutement : le candidat en poste répond à une annonce, appel du cabinet… premier entretien… puis sélection en short-list. La suite est toujours aussi réglo : un, ou plusieurs entretiens avec la RH et les opérationnels, jusqu’à la décision finale. Ça y est, l’élu est désigné, et la promesse d’embauche rédigée.
C’est à ce moment-là que ça se corse, m'explique ma copine Amandine, nouvellement inscrite à ce curieux jeu.
Mais pourquoi poser un lapin à ses futurs employeurs alors qu’on a décroché le poste ?
Parce que tu n’as jamais eu l’intention de démissionner. Tu veux juste être augmentée.
Mais dans ce cas, pourquoi faire semblant d’aller voir ailleurs ? C’est Mathieu qui m’éclaire. Le coup du lièvre et du lapin, il vient de le faire :
L’autre employeur a donc juste servi de lièvre pour faire monter les enchères. Évidemment, je lui ai fait la morale, lui expliquant qu’il était déloyal et se grillait auprès du cabinet planté et de l’entreprise snobée. Rien n’y a fait, lui comme beaucoup d’autres cadres sont heureux dans leur boîte. Sûr que leur nouveau salaire les a remotivés si besoin en était.
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@Syl_DiPasquale ©Cadremploi
Dessin de Charles Monnier
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