
Recommander un parfait inconnu par solidarité
C’est qu’ils le savent bien : il est pratiquement impossible de résister à la tentation d’une pseudo solidarité. On ne saurait se soustraire à un geste simplissime qui permettrait, le cas échéant, éventuellement, qui sait ? qu’un quidam ou une quidamette trouve du boulot grâce à nos soins. Et puis, pour partager, il suffit d’appuyer sur un bouton.
Repartager un CV sur les réseaux sociaux, c'est bon pour l'égo
Ce que savent aussi les sorciers des réseaux sociaux, et mieux que personne, c’est que ce petit geste nous fait surtout du bien à nous. Quant aux autres, ça ne peut pas leur faire du mal. Le candidat qui a envoyé sa bouteille-CV à la mer ? Au pire, il n’aura aucune réponse, et au mieux non plus.
Une bouteille à la mer
Parce que dans l’océan de Facebook, Twitter, Instagram ou Linkedin, la probabilité qu’un recruteur en plein recrutement tombe sur le bon réseau, et sur le bon profil, recommandé par personne - puisque personne ne connaît le candidat en bout de chaîne - est infime. La probabilité que cette incroyable coïncidence existe est aussi mince que si un casteur me repérait dans la rue pour me proposer un rôle qui me permettra de décrocher un prix d’interprétation à Cannes.
Faire confiance à des outils repérables
Mieux vaut jouer au loto ou allumer des cierges pour mettre toutes les chances de son côté. Quant à son CV, il est préférable de le viraliser de manière rationnelle, en un lieu fréquenté par des recruteurs à la recherche de candidats, dont les curriculums sont classés par fonction et par métier. Dans une CVthèque, évidemment 😉
Je suis rédactrice en chef de Cadremploi depuis 2006, en charge de la rubrique actualités du site. Je couvre des sujets sur la mutation des métiers, l'évolution des rapports recruteurs/recrutés, les nouvelles pratiques managériales ou les avancées de la parité. A la fois sous forme de textes, d'émissions video, de podcasts ou d'animation de débats IRL.