L’alternant est un salarié… avec ses droits, et ses devoirs. Il ne peut pas se permettre de manquer des jours de travail, ni même des jours de cours, sans une raison valable. Si vous êtes malade, il faut absolument prévenir celui qui vous attend (l’école ou l’entreprise) et justifier votre absence avec un arrêt de travail.
Un arrêt en deux exemplaires
Un salarié malade doit se rendre chez le médecin afin d’obtenir un justificatif d’arrêt maladie. S’il est en alternance, ce justificatif doit être doublé, afin d’en fournir un exemplaire à l’entreprise et un exemplaire à l’école.
Conditions pour être indemnisé
Les conditions d’indemnisation pendant un arrêt maladie sont les mêmes que pour tous les autres salariés. Les indemnités journalières sont versées par l’assurance maladie après un délai de carence de 3 jours. C’est-à-dire que le salarié est payé à partir du 4ᵉ jour d’arrêt. Cependant, il est possible d’être indemnisé avant, dès le premier jour par exemple, dans le cadre d’une disposition contractuelle ou conventionnelle. Ainsi, si la convention collective donne droit à une indemnisation dès le premier jour d’absence, l’alternant y a autant le droit que les autres salariés.
Retenue sur salaire
Les jours de carence, ou les jours d’absence non justifiée, donnent lieu à une retenue sur salaire. C’est l’employeur qui décide quand il applique cette retenue et dans quelle mesure. Il peut par exemple, décider de régulariser à la fin de l’année un cas d’absences répétées en formation. Dans ce cas, l’alternant peut se voir retirer plusieurs jours de son salaire en même temps. A contrario, il est possible pour un salarié de bonne foi de s’arranger avec son patron pour ne pas être pénalisé pour une demi-journée d’absence à cause d’une migraine qui l’a cloué au lit quelques heures. Il peut par exemple proposer de rattraper les heures d’absence.