
Bien-être, bonheur et bienveillance au travail… les entreprises à la poursuite des trois « B »
Être heureux au travail, voici sûrement ce qui est le plus recherché par les salariés en entreprise. Bien-être, bonheur et bienveillance, trio gagnant de valeurs pour éviter le développement des risques psychosociaux en entreprise tels que le burn-out ou le bore-out.
Les entreprises l’ont bien compris : la quête des 3 « B » a un double avantage : assurer l’épanouissement professionnel de ses collaborateurs et leur donner envie de s’engager dans le développement de leur entreprise. Une entreprise soucieuse du bien-être de ses salariés peut faire la différence : la performance s’en trouvera améliorée, la fidélité sera rétablie et elle attirera les nouveaux talents.
C’est dans cette dynamique que le métier de chief hapiness officer a vu le jour : épauler les entreprises pour favoriser les 3 « B » et remettre l’humain au centre des préoccupations. Le 18ᵉ baromètre Cadremploi Ifop « Les cadres et leur avenir », publié le 21 mars 2019, révèle que 54 % des cadres estiment que leur employeur n’a mis aucun plan d’action pour lutter efficacement contre la gestion du stress et les risques psychosociaux. Le recrutement de chief happiness officer serait-il la clé du bonheur au travail ?
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Le chief happiness officer garant du bonheur au travail pour les salariés
Le concept de « responsable du bonheur » est né au cœur de la Silicon Valley il y a une dizaine d’années. Le chief happiness officer n’est pas un fabriquant de bonheur, il n’est pas magicien. En revanche, il doit œuvrer pour créer les conditions qui le rendent possible et remettre l’humain au centre des préoccupations.
Pour ce faire, diverses missions peuvent être menées dans ce sens :
- Élaborer et mettre en œuvre la culture et les valeurs de l’entreprise.
- Améliorer les relations et créer du lien entre les collaborateurs à travers l’organisation de soirées d’entreprise ou de team building.
- Améliorer les conditions de travail des collaborateurs : intervenir sur les horaires, la mobilité (télétravail), les nouveaux outils, ou encore sur l’optimisation du parcours individuel en entreprise.
Pour remplir ses objectifs et favoriser bien-être, bonheur et bienveillance au travail, le CHO doit être doté de qualités de management et de communication interne, ainsi que d’indispensables talents de psychologue. Il n’est pas choisi pour ses diplômes, mais plutôt pour ses aptitudes comportementales, les soft-skills.
Un bon CHO doit être raccord avec les valeurs et la culture de l'entreprise.
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Les indicateurs du bonheur utilisés par le chief happiness officer
Comment se mesure le bonheur ? Votre chief happiness officer remplit-il sa mission ? Des indicateurs peuvent être mis en place pour mesurer l’impact des actions mises en place dans l’entreprise : enquête de satisfaction, croissance de l’entreprise mais aussi le nombre de démissions et le turn-over au sein d’une équipe. Un autre moyen de prendre le pouls du bonheur en entreprise : le taux de participation aux activités proposées par le responsable du bonheur (team building, apéro, café…).
Il est peut-être trop tôt de parler de mode. En revanche, on ne se trompe pas en parlant de tendance. La multiplication des CHO souligne que le bien-être des collaborateurs est au cœur des préoccupations. Et si le Monsieur/Madame bonheur était la clé du bonheur au travail ?
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