Impliquez-vous dans votre poste
Prendre la place de votre manager ne se fera pas du jour au lendemain. Prenez le temps de prouver votre engagement en endossant des responsabilités supplémentaires, en répondant présent lorsqu’il faut s’investir dans un projet difficile, ou en venant en aide à vos collègues lorsqu’ils sont débordés ou ne maîtrisent pas une tâche. Votre hiérarchie s’en souviendra au moment de chercher un remplaçant pour votre N+1.
Formez-vous pour anticiper vos futures responsabilités
Ce n’est parce que vous êtes un excellent professionnel d’un point de vue technique que le management viendra tout seul ! Il vous faudra apprendre à incarner votre nouveau poste et à assumer vos futures fonctions.
Pour éviter de tomber de haut une fois votre objectif atteint, prenez des mesures dès maintenant en observant le comportement de votre chef, en lui demandant des conseils, et en suivant des formations sur des thèmes comme le management, le leadership, la communication, la gestion de projet, la résolution de conflits entre vos futurs collaborateurs…Autant de compétences qui vous seront utiles le moment venu.
A lire aussi >> 40 ans : l’heure du changement professionnel
Faites connaître vos ambitions
Imaginez : votre supérieur direct part vers de nouveaux challenges, et vous découvrez deux jours plus tard qu’il a été remplacé par recrutement externe. Tout ça parce que les RH n’étaient pas au courant que vous étiez intéressé. Vous vous en mordrez les doigts, et l’entreprise aussi : quelqu’un qui connait déjà ses rouages s’avère souvent le candidat parfait.
Alors n’hésitez pas à planter les graines très tôt en vue d’une récolte à venir. L’entretien individuel est le moment idéal pour signaler votre ambition d’évoluer hiérarchiquement à plus ou moins long terme. Attention à votre façon de formuler les choses, il ne faudrait pas que votre manager vous considère comme une menace !
A lire aussi >> Entretien annuel d'évaluation : ce qu'on peut négocier
Restez maître de la situation
Il se peut que vous vous retrouviez en concurrence avec d’autres membres de l’équipe avant même que le poste se libère. Cela peut être tentant, mais ne les sabordez pas ! Vous devez maintenir un fragile équilibre en faisant valoir vos accomplissements sans tirer la couverture à vous.
Prouvez que vous seriez parfait pour le job sans dénigrer vos collègues, en continuant à travailler en harmonie avec eux sans oublier que demain ces mêmes collaborateurs formeront votre équipe. Et si c’est l’un d’eux qui l’emporte, ne soyez pas rancunier.
A lire aussi >> Comment sortir gagnant d’une réorganisation ?
Optez pour une transition en douceur
Évitez de tout révolutionner lorsque vous aurez le poste ! Votre style de management sera peut-être différent, mais pas question de tout changer du tout au tout, par exemple de livrer totalement l’équipe à elle-même si elle est habituée à un style très directif, ou inversement.
Et surtout, soyez à l’écoute de vos collaborateurs : avec leur expérience de l’ancien chef et leur nouvelle position sous vos ordres, ils sont les mieux placés pour voir ce qui, dans les nouveautés que vous instaurez, fonctionne ou pas.
Diplômée en presse écrite, Séverine Dégallaix travaille depuis plus de dix ans sur des sujets concernant la recherche d’emploi et la gestion de carrière. A travers des interviews d’employeurs et de spécialistes du marché du travail ainsi que des années de recherches, elle a développé une expertise qui lui permet d’apporter des réponses actuelles aux problématiques rencontrées par les salariés et candidats de tous secteurs.