Selon une enquête de la Conférence des Grandes écoles (CGE), la majorité des diplômés d’écoles d’ingénieurs et de commerce se lance sur le marché du travail. 16% des jeunes ingénieurs et 6% des sortants d’écoles de commerce choisissent de poursuivre leurs études. Les jeunes dip’ d’école de commerce et d’ingénieurs – lorsque ces derniers ne s’inscrivent pas en doctorat (45%) - s’orientent essentiellement vers des mastères spécialisés (accrédités par la CGE), des masters d’écoles puis, dans une moindre mesure, vers un MBA ou un masters of science, ce dernier étant réservé principalement aux étudiants étrangers.
Une nouvelle formation : pour quoi faire ?
Chez les diplômés d’école de commerce, l’objectif est souvent de se spécialiser dans un domaine précis. Côté ingénieurs, comme l’explique Régis Vallée, président de la commission Formation de la CGE, « ces derniers peuvent chercher à acquérir une spécialisation technique, mais en général ils complètent leur cursus pour se former au management et mieux se positionner sur le marché du travail. » D’autres, encore, partent à l’étranger.
Tout de suite ou dans quelques années ?
Même s’ils ne sont pas (tous) fermés aux jeunes diplômés, les MBA sont traditionnellement destinés à des cadres en poste depuis 4 ans minimum. Sachez que les plus réputés, certains MBA anglo-saxons par exemple, n’admettent pas les jeunes dip’.
En France ou à l’étranger ?
Là encore, tout est question de cohérence et de parcours. Pour le président de la commission Formation de la CGE, une chose est sûre : « Il est indispensable qu’un jeune manager ou ingénieur ait une expérience significative à l’étranger. Je conseillerais donc de partir à tous ceux qui n’ont eu qu’une expérience insuffisante (moins de 3 mois) hors de France pendant leur cursus, afin de solidifier cet aspect de leur profil. »
Bien choisir son post 3e cycle
Devant la multiplicité des filières et des programmes, il faut prendre le temps du choix de sa formation. Régis Vallée les résume : « Examiner le contenu de la formation, la réputation de l’établissement, choisir une formation labellisée ou expertisée, rencontrer des anciens élèves et se renseigner précisément sur leur situation (niveau de responsabilité, de rémunération) sont des points indispensables. »
Nicolas Chalon © Cadremploi.fr
