La méthode Kanban : qu’est-ce que c’est ?
Produire sur demande : le principe de base de la méthode Kanban
Produire autant que possible, avoir des stocks et envoyer le produit au client qui le commande : c’est terminé avec le Kanban. Cette méthodologie prévoit un système de production basé sur la demande plutôt que sur l’offre. Le client commande, le fournisseur produit pour répondre à sa demande.
Quels sont les avantages ?
- Éviter la surproduction et donc les invendus.
- Limiter les coûts de stockage.
- Être capable d’améliorer les processus au fur et à mesure.
- Pouvoir rapidement corriger un défaut sur un produit ou résoudre un problème dans la chaîne de production.
En revanche, cette méthode n’est pas adaptée dans les secteurs où les commandes varient beaucoup (forte saisonnalité par exemple) puisqu’aucun stock ne permet de répondre instantanément à la demande.
Bon à savoir : la méthode Kanban est issue de la méthode Lean, qui vise à éliminer le gaspillage, réduire les délais et améliorer la qualité.
La méthode Kanban au service de la gestion de l’avancement des tâches
Aujourd’hui, la méthode Kanban est utilisée dans les entreprises pour permettre une meilleure gestion des tâches entre les membres d’une équipe. Elle permet à la fois une organisation plus Agile et une responsabilisation du travail. La méthode Agile peut se décliner sous plusieurs formes, dont les deux plus courantes, Scrum et Kanban.
À lire aussi >> J’ose pas demander mais… qu’est-ce que JIRA ?
Méthode Kanban : comment ça fonctionne ?
Tout le fonctionnement est basé sur les étiquettes, qui sont destinées à optimiser la production et la collaboration entre les équipes. Une étiquette (Kanban, en japonais) voit le jour dès lors qu’une commande est passée. Elle indique une tâche à réaliser (une fonctionnalité à développer sur un back-office par exemple). Les tâches sont réparties dans un tableau en fonction de leur état et peuvent passer d’une colonne à l’autre au fur et à mesure du processus : par exemple à l’étude, à faire, en cours, fait. Chaque membre de l’équipe sait ainsi ce qu’il a à faire et où en est le travail des autres. Outre une meilleure communication, cette technique à base de post-it permet de visualiser de manière claire l’ensemble de la chaîne de production et l’avancement des tâches, ce qui permet de repérer facilement les blocages et les urgences.
À lire aussi >> 10 outils incontournables pour booster son efficacité au travail
La différence Kanban : la limitation du travail en cours
En quoi la méthode Kanban diffère-t-elle d’autres méthodes agiles, comme le Scrum ? Principalement en limitant les tâches en cours. La constatation de base : faire trop de choses en même temps mène à une perte d’efficacité et les missions risquent de prendre plus longtemps ou d’être mal accomplies. Pour chaque colonne du tableau, il faut décider d’un nombre de tâches minimal et maximal : minimal afin que personne ne soit jamais désœuvré, et maximal pour éviter de s’éparpiller. Lorsque le nombre maximal est atteint, il faut terminer au moins une tâche avant de pouvoir en ajouter une autre.
À lire aussi >> J'ose pas demander mais... c'est quoi Slack ?
Diplômée en presse écrite, Séverine Dégallaix travaille depuis plus de dix ans sur des sujets concernant la recherche d’emploi et la gestion de carrière. A travers des interviews d’employeurs et de spécialistes du marché du travail ainsi que des années de recherches, elle a développé une expertise qui lui permet d’apporter des réponses actuelles aux problématiques rencontrées par les salariés et candidats de tous secteurs.