1 – Se précipiter sur les offres d’emploi
Vous sortez d'un entretien préalable à un licenciement ? Inutile de commencer à cherche activement un nouveau job si vous venez de prendre un choc. La recherche d’emploi est une activité chronophage qui demande beaucoup d’énergie. Prendre un petit temps pour soi, pour se ressourcer et faire le point, est la plupart du temps préférable.
2 – Envoyer des CV « tests »
Envoyer quelques premières candidatures, en dilettante, est inutile : seule une candidature bien préparée peut permettre d’estimer ses chances. Car c'est bien ce que vous cherchez. Se rassurer est humain mais encore faut-il le faire dans le bon sens. Pour se tester, mieux vaut réaliser un ‘audit de recherche d’emploi’ avec l’aide de son entourage.
3 – Se laisser aller
Le licenciement – par exemple pour faute – peut-être difficile à supporter. Si vous sentez que c’est votre cas, parlez-en et faites-vous aider : recontacter quelqu’un qui a connu ce genre de situation, choisissez un coach travaillant sur ces sujets… En attendant, restez actifs dans votre vie personnelle : faites du sport, un voyage… Encore une fois, prendre un temps pour soit n’a rien de négatif. Mais, au bout d’un mois maximum, vous devez savoir concrètement quelles actions mettre en œuvre.
4 – Faire l’autruche
Il est extrêmement important de ne pas faire l’impasse sur les raisons de son licenciement. Revenir à tête plus reposée sur ces raisons, comprendre pourquoi on s’est fait licencier… La remise en question doit vous permettre de résoudre les éventuels problèmes identifiés et de rebondir après un échec professionnel.
5 – Partir fâché
Si la situation est conflictuelle, il est néanmoins important que, de votre côté vous ayez tenté de renouer le dialogue. Vous partez, il n’y a plus de raisons que d’éventuelles tensions demeurent. Moralement, ce sera plus facile pour tout le monde à plus long terme. Plus pragmatiquement, il est possible que votre ancien boss soit contacté par un futur employeur potentiel : mieux vaut ne pas le quitter dans un contexte conflictuel irrésolu.
6 – Zapper son pot de départ
Pas question, dans le même esprit, de zapper le pot de départ. Même si l'on a du ressenti, et qu'il y a eu des conflits internes, il faut laisser une bonne image de soi. Saluer les collègues avec lesquels vous avez travaillé est indispensable, autant pour votre réseau futur que par pour préserver ceux qui restent.
7 – Critiquer son employeur
Dans la même veine, évitez de critiquer l’employeur qui vous licencie. Quand vous êtes encore entre les murs de l’entreprise, certes, mais aussi pendant toute la recherche active. Et rappelez-vous une chose : votre ancien boss lui non plus n’aura pas intérêt à adopter une telle attitude, pour l’image de son entreprise. C’est une question de professionnalisme.
8 – S’isoler
Sachez si besoin vous tourner vers les structures spécialisées, à même de vous accompagner. Des réunions et séances de coaching gratuites sont proposées, dans le cadre de leur mission par l’Apec notamment et par nombre de coachs. Partagez votre expérience avec des gens qui connaissent votre situation.
9 – Craindre d’activer son réseau
Même si la pilule est dure à avaler, il faut garder contact avec son réseau, sans peur. Cela sera particulièrement important par la suite, au moment d’une vraie recherche active.
10 – Avoir honte d’avoir été licencié
Ne vous laissez surtout pas envahir par la honte. Il peut y avoir maintes raisons qui expliquent un licenciement, à vous de les formuler. Et relativisez : ça n’a pas marché avec cette entreprise, ça marchera avec une autre.
Première publication : 2013. Dernière mise à jour : 30 mai 2023
