
- 1. "Ne plus me laisser emmerder par les cons" (62 % de citations)
- 2. "Ne plus travailler soirs et week-ends" (54 % de citations)
- 3. "Ne plus avoir d’ennemis au bureau" (23 % de citations)
- 4. "Déléguer davantage" (19% de citations)
- 5. "Me barrer de cette boîte où aucune évolution n’est possible à cause de cette putain de pyramide inversée" (18% de citations)
1. "Ne plus me laisser emmerder par les cons" (62 % de citations)
En voilà un langage. Aussi élégante soit-elle, cette incantation est (de loin) celle que j’ai le plus entendue au cours de mon enquête. Elle en dit long sur le climat de camaraderie qui règne dans les open space. Je ne peux qu’approuver un tel projet. Et vous renvoyer à Frédéric Dard qui soulignait, avec sa poésie légendaire, ce qu’il y a d’utopique à vouloir vivre « en bonne intelligence avec les cons ».
2. "Ne plus travailler soirs et week-ends" (54 % de citations)
À les entendre, les gens bossent dur. Vraiment dur. Leur teint de carême le confirme. Qui suis-je pour les juger ? Depuis trois ans que je les exhorte, dans cette chronique, à en foutre le moins possible, j’aurais bon dos de condamner une telle résolution. Simple remarque : si vous traînez une surcharge de travail depuis plus de 4-5 ans (environ), c’est que, pour une raison ou pour une autre (vide intérieur, absence de vie de famille, foyer sous contrôle militaire des enfants...), cela ne vous déplaît pas tant que cela…
3. "Ne plus avoir d’ennemis au bureau" (23 % de citations)
L’idée est mignonne… Mais, si je peux me permettre, évitez d’en faire un objectif. Avoir « zéro ennemi » vous mettra certes à l’abri de l’impopularité, mais aussi du pouvoir. Avez-vous déjà vu quelqu’un réussir sans braquer personne ? Même l’Abbé Pierre avait des détracteurs. Donc, si vous avez un soupçon d’ambition, acceptez la dose nécessaire de bellicosité (j’adore ce mot) et réservez votre gentil visage à votre famille (même si elle vous a cassé les pieds pendant les fêtes).
4. "Déléguer davantage" (19% de citations)
Chaque fois, cette phrase m’a été soufflée avec un petit rougissement malicieux du genre "Quel incorrigible consciencieux je fais". Bien sûr que vous devez déléguer. C’est la seule issue (avec le fayotage) pour démultiplier les forces et vous mettre un tant soit peu sur le chemin de la fortune. Ce qui ne fonctionne pas, vous le noterez, pour les sportifs et les écrivains. Vous en avez de la chance.
5. "Me barrer de cette boîte où aucune évolution n’est possible à cause de cette putain de pyramide inversée" (18% de citations)
Encore des jolis mots. Une résolution moins répandue que ce que j’aurais imaginé, ce qui montre que les envies d’ailleurs ne sont peut-être pas aussi systématiques qu’on le dit. Si vous êtes dans ce cas, restez optimiste. Les pyramides changent de forme à une vitesse insoupçonnée...
Autres citations : "Savoir dire non à mes clients", "Réduire les réunions de moitié", "Rendre mon travail intéressant" (il serait temps), "Arrêter de bouffer des Daims devant mon écran", "Faire l’amour dans la salle du conseil", "Perdre du poids en travaillant debout" (!?!?)... Et vous ? Quelles sont vos bonnes résolutions professionnelles ? Témoignez sur la page Facebook de Benjamin Fabre
