
Un climat de confiance : d’après une note de conjoncture de la CCI Marseille Provence, c’est ce qui a caractérisé l’économie de la Métropole Aix-Marseille au 3ᵉ trimestre 2018. À l’aube de ces trois mois, tous les secteurs économiques ont témoigné de bonnes perspectives d’évolution, 11 % des chefs d’entreprise interrogés envisageant de recruter.
Découvrez toutes nos offres d'emploi à Marseille
Deux tiers d’entre eux jugeaient alors l’image économique du territoire attractive (61 %) ou très attractive (5 %). Bémol : au 3ᵉ trimestre 2018 toujours, le nombre moyen des inscrits à Pôle emploi (toutes catégories confondues) dans l’une des 24 communes de zone Marseille / Aubagne du territoire métropolitain était légèrement plus élevé qu’un an auparavant, soit 120 799 personnes (+2,3 %).
L’institution métropolitaine indique aujourd’hui vouloir concentrer ses capacités d’intervention autour de filières « porteuses d’avenir », dès à présent un symbole de dynamisme pour le territoire.
Santé et industrie : l’union fait la force
Le secteur de la santé et de la biotechnologie, par exemple, s’appuie sur le dynamisme de Marseille Immunopôle, un cluster de R&D pour la mise au point de nouveaux traitements contre les maladies inflammatoires et cancers. Ses entreprises recrutent, à l’image de HalioDx (à la recherche d’ingénieurs, chefs de projets et assistants de laboratoire) ou d’Innate Pharma (techniciens).
En fonction d’appels d’offre locaux, nationaux et internationaux, d’autres offres sont disponibles auprès de l’Institut de biosciences et de biotechnologies d’Aix-Marseille, qui intègre régulièrement des doctorants ou post-doctorants à ses programmes de recherche.
Le secteur industriel n’est pas en reste : association de représentants de cinq filières (aéronautique, naval, transport, énergie et médical), le Team Henri Fabre envisage de regrouper quelque 7 000 emplois à l’horizon 2025.
Lieu d’innovation, le Technopôle de Château-Gombert réunit déjà 170 entreprises et plus de 4 000 emplois. Un dynamisme conforté par la présence d’opérateurs comme Airbus Helicopters, Daher, Weir Power et Bonnans, à Marseille ou à proximité immédiate.
Numérique et audiovisuel : l’émergence de nouveaux acteurs
Le territoire phocéen affiche également des ambitions accrues autour des activités numériques, audiovisuelles ou multimédia. Aix Marseille French Tech en témoigne, en relayant les offres d’emploi des entreprises, pour des postes de directeurs techniques, développeurs, chefs de projets digitaux, ingénieurs d’études, administrateurs systèmes et réseaux, testeurs logiciels, etc. La filière image et vidéo peut notamment s’appuyer sur le Pôle média de la Belle-de-Mai.
Connu pour les studios de tournage de la série Plus belle la vie, la structure annonce compter aujourd’hui une cinquantaine d’entreprise et plus de mille emplois. À proximité, un incubateur se propose, à partir de décembre, d’accompagner des porteurs de projets dans le secteur des médias émergents.
Aujourd’hui, plus de 150 autres dossiers ont été accompagnés et soutenus, ce qui a permis l’émergence de jeunes pousses du big data, de la réalité augmentée, de la blockchain et de l’IoT, entre autres. Les autorités locales évoquent aussi un intérêt croissant de Marseille pour les industries créatives (mode, design, culture, architecture), perçues comme un élément fort de son attractivité.
Des postes à pourvoir dans l’économie verte
Tournée vers l’avenir, la Métropole Aix-Marseille souhaite promouvoir l’excellence environnementale comme source d’innovation et de créations d’emplois. Dans ce domaine, elle met l’accent sur la présence d’entreprises telles que Sunpartner Technologies, qui a inauguré une usine de vitrages photovoltaïques à Rousset fin 2017, Onet Technologies, qui recrute en CDI sur des profils d’ingénieurs, notamment, ou Veolia Environnement.
Trouvez dès aujourd'hui votre offre d'emploi à Marseille
La cité phocéenne et ses voisines ne tournent pas le dos à la mer et accueillent toujours quelques grands opérateurs du secteur maritime. Parmi les plus emblématiques, GMA-CGM, poids lourd du transport international, disposera de trois porte-conteneurs géants supplémentaires sous pavillon français d’ici la fin de l’année, et cherche également à grandir (via une fusion).
Avec quatre partenaires, il vient de lancer un incubateur, Zebox, présenté comme un élément majeur de sa stratégie digitale, avec pour objectif d’accompagner de 12 à 16 start-up par an. Sur son chantier naval de La Ciotat, H2X, quant à lui, recrute des ingénieurs confirmés. C’est le cas aussi de LD Travocean, société installatrice de câbles sous-marins, qui cherche par ailleurs des techniciens, spécialisés notamment dans l’électronique ou l’informatique industrielle.
