Si votre entreprise vous propose un poste en Nouvelle Zélande, ce n'est pas uniquement pour satisfaire vos rêves de grands espaces. Partie intégrante de la gestion de ses emplois, l'expatriation représente pour elle un lourd investissement, jugé rentable à court terme. Vous y trouvez votre compte, puisque vous développez votre expérience à l'international, et elle aussi, en explorant grâce à vous de nouveaux marchés stratégiques.
Expatriation : à négocier
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elle vous offre un pont d'or en contrepartie de votre mobilité. Les employeurs ne se contentent plus de gratifier leurs précieux « expat » par une prime en monnaie sonnante et trébuchante. Conscients qu'une expatriation ratée coûte cher, ils veillent à ce que « la sauce prenne » sur place et rivalisent d'idées originales pour aider leurs protégés à bien s'installer. Autant d'initiatives intéressantes à retenir pour négocier un éventuel départ.
Des expatriés chouchoutés
Ainsi, les grosses entreprises n'hésitent plus à consacrer des dizaines de milliers d'euros pour la « relocation » d'un salarié : déménagement, recherche de son nouveau logement et toute la gestion administrative de son expatriation, de la demande de son titre de séjour à l'ouverture d'un compte en banque... De même, les employeurs cherchent à privilégier le confort de toute la famille, en recherchant une école pour les enfants des futurs expatriés et en s'intéressant à la carrière de leur conjoint(e). Il n'est pas rare que ces derniers se voient offrir des cours de langue, une formation, ou encore un service d'outplacement pour trouver un job sur place. Les entreprises les plus compréhensives vont même plus loin, en prenant en charge leurs cotisations retraite. A ne pas oublier non plus : la possibilité de partir en « repérage » avec toute sa famille, histoire de tâter le terrain avant qu'il ne soit trop tard.
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