Grève de train, panne de bus, retard de RER, bouchons… Les mésaventures sur le trajet ont déjà servi d’excuses au moins une fois à tout retardataire qui se respecte. Attention, si vous vous en servez trop, on finira par se méfier, et c’est vérifiable ! Si vos retards répétés s’expliquent par vos difficultés de transport, peut-être pourriez-vous proposer à votre employeur de vous mettre en télétravail une à deux fois par semaine ?
Bon à savoir : pour éviter que le trajet domicile-travail ne relève du parcours du combattant, de nombreuses applications existent pour vous éviter quelques galères.
Vous avez été coincé par la neige ou une inondation. On vous croira à condition que ce soit cohérent. Difficile d’invoquer la neige de manière pertinente en juillet à Marseille. En période de canicule, la chaleur peut également avoir des impacts sur les transports et causer des retards au travail. Sachez que si certains éléments sont réunis, que nous vous décrivons dans notre article Canicule au travail, quels sont vos droits ?, vous pourrez même rester chez vous.
Vos enfants peuvent tomber malades. À l’école ou à la crèche, il peut y avoir des problèmes. Aucun être humain doté d’empathie ne pourra vous en vouloir si vous avez fait passer vos héritiers en priorité, quitte à avoir quelques minutes de retard au bureau.
Même si vous êtes au forfait jours, vous ne pouvez pas vous permettre d’arriver à n’importe quelle heure tous les matins. Une coupure de courant qui a détraqué votre réveil matin… Cette excuse était valable à l’époque où vous prépariez le bac, mais à présent, tout le monde utilise l’alarme de son smartphone. Préférez la batterie vide aux plombs qui sautent.
Vous faites le trajet domicile-travail à vélo ? Vous pouvez avoir eu un accident. Ou tout simplement tomber dans les escaliers. La gravité de l’accident peut dépendre de l’ampleur de votre retard. 10 minutes ? Une cheville tordue suffit. 2 heures ? C’était un véritable carambolage.
Il existe plusieurs variantes. Vous pouvez avoir cru qu’il s’agissait de votre jour de repos ou de télétravail, ou encore vous être trompé au moment du changement d’heure. À utiliser avec parcimonie, car votre distraction finirait par passer pour un manque de professionnalisme.
Quelqu’un stationnait devant votre garage, vous empêchant de sortir. Vous avez cassé la clé dans la serrure et vous êtes retrouvé enfermé dans votre propre maison. Vous étiez coincé entre deux étages dans un ascenseur.
Vous avez fait un malaise, avez une migraine, couvez la grippe, mais non, ça va, merci, vous pouvez travailler quand même. On vous renverra peut-être chez vous pour la journée.
Vous êtes passé par la banque, le médecin, la poste, la boulangerie (pour amener des croissants à l’équipe !), etc. et la queue était bien plus longue qu’anticipé ou il y a eu un problème technique de type blackout du système informatique ou caisse en panne.
Ça ne marche que si vous travaillez dans de grands locaux où les services ne communiquent pas entre eux. Vous pouvez prétendre que vous êtes bien arrivé à l’heure mais que vous discutiez d’un point important avec les RH ou le département IT.
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