Ses missions principales
Un business developer est à la conquête de nouveaux marchés pour faire croître le chiffre d’affaires d’une entreprise. Il connaît et s’informe énormément sur son secteur, et analyse le marché afin d’identifier ses cibles commerciales. Il rencontre les clients potentiels et fidélise les autres.
Une fois le projet identifié, le business developer passe à l’action. Par exemple, dans le cas de notre témoin (voir la vidéo), Ismail Himdi, international business developer chez Tractebel, pour la construction d’un barrage hydraulique, se renseigne sur l’écosystème du projet, sur les appels d’offres qui vont sortir, contacte les clients et les décideurs, définit le budget, et se positionne pour montrer les compétences de son entreprise.
Une fois le contrat signé, le business developer ne réalise pas le projet. Les commerciaux prennent la relève et s’occupent de l’offre technico-commerciale. Mais « le professionnel continue de suivre à distance la mise en place du contrat. Il donne le budget, explique comment orienter l’offre et révèle les inquiétudes du client », précise Ismail Himdi.
Il est important de bien distinguer un business developer d’un international business developer et de comprendre les différences selon le produit dont il s’occupe. Bien sûr la distance des voyages peut différer mais surtout les responsabilités. Selon les produits et/ou services dont il s’occupe, il peut gérer des contrats à un millier d’euros ou à plusieurs millions d’euros.
À terme, ce métier peut être très prenant. « Il est difficile de se déconnecter car on a toujours peur de louper l’appel d’un client et que le concurrent prenne notre place », témoigne Ismail Himdi.
Avec qui travaille-t-il ?
Le business developer est rattaché à plusieurs directions et donc à plusieurs équipes. Tout dépend du secteur d’activité et des projets. Chez Tractebel, Ismail Himdi reporte à la direction infrastructure et bâtiment, au directeur Power and Gaz et au directeur du business development.
Quelles formations ?
Seul un petit nombre de masters spécialisés existent pour enseigner la fonction, notamment en dernière année d’école de commerce. Par exemple l’Essec propose un master en Strategy of international business development. La formation d’ingénieur est aussi un parcours possible pour faire ce métier.
Lire aussi : Comment bien choisir sa formation en business development
Quelles perspectives d’évolution ?
Passé senior, un business developer peut devenir directeur du business développement, voire même directeur général d’une entreprise. Ce qu’envisage Ismail Himdi : « D’ici 5 ans j’aimerais bien manager une société de 500 personnes ».
Quelle rémunération ?
Il faut différencier les salaires entre un business developer en France et un business developer à l’international. Selon les études de rémunérations d’Hays en 2018, un business developer classique entre 3 et 5 ans d’expérience gagne entre 38 et 46K par an, contre 40K et 55K par an pour un international business developer.
Au-delà de 8 ans d’expérience, le business developer gagne entre 60 et 90K par an, très proche de lui, l’international business developer oscille entre 70 et 90K par an.
Créer un CV en ligne sur Cadremploi
Facile et rapide, créez votre CV et téléchargez-le gratuitement.
