Les besoins des entreprises en commerciaux ne se démentent pas. La Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) prévoit près de 150 000 recrutements dans cette branche d’ici 2020. Le problème ? C’est que « le métier souffre d’une mauvaise image alors même que les postes à pourvoir sont nombreux et potentiellement riches », affirme Gilles Mercier, président du groupe Ecofac, spécialiste de la formation des commerciaux.
Une formation pour se reconvertir dans le commercial
Quand on cherche du travail, se reconvertir dans la fonction commerciale peut donc s’avérer payant. Le problème, c’est que se lancer dans une formation longue sans garantie n’est pas le choix le plus facile à faire. La Commercial Academy, lancée par Ecofac, elle, garantit un CDI à ses stagiaires.
Tout commence par une phase de recrutement qui a pour objectif de révéler des talents et de déceler les aptitudes à exercer le métier de commercial. La sélection se déroule via des entretiens individuels et collectifs, des mises en situation et des tests.
Un entraînement pensé comme celui d’un sportif
Une fois intégrés au programme, les stagiaires font l’objet d’un suivi personnalisés par des coachs. Plus qu’une formation, c’est un véritable entraînement que propose la Commercial Academy. « Nous avons identifié seize compétences clés à acquérir, explique Gilles Mercier, les semaines sont séquencées comme celle d’un sportif se préparant pour une grosse compétition : via une succession de challenges. ». La Commercial Academy utilise la méthode du Training de Vente par Comportement d’Achat (TVCA), une méthode qui se concentre sur le comportement de l’acheteur développée par Ecofac.
Un emploi garantit à la sortie
A l’issue des quatre mois de formation, le programme se poursuit par une immersion de deux mois en entreprise. Le groupe Ecofac dispose d’un réseau de 1 500 entreprises partenaires. Cela lui permet d’identifier, pour chaque candidat, une sélection d’entreprises dans lesquelles il pourrait mener à bien son projet professionnel.
Ce n’est qu’une fois confirmés dans leur poste que se pose la question du paiement de la formation. Et là, bonne surprise pour les stagiaires : c’est l’entreprise qui s’acquitte des 7 000 euros que coûte le programme.
Marion Senant © Cadremploi
