Les formations dans l’informatique
Gestion du Big Data
Les entreprises s’arrachent les spécialistes de la data depuis quelques mois. En tête des profils les plus recherchés : les Data Scientists. Pour devenir un professionnel du Data, les formations longues, de type Mastères Spécialisés (MS) sont à privilégier. « Ce sont des formations d’un an qui visent les diplômés qui souhaitent approfondir cette thématique ou qui veulent se reconvertir dans ce secteur plus porteur », commente Régis Vallée président de la Commission Formation de la Conférence des Grandes Écoles.
Les candidats suivent une formation pluridisciplinaire débouchant sur un savoir-faire opérationnel qui les prépare à un ensemble de métiers orientés Big Data. Au programme entre autres : l’analyse de statistiques, le machine learning, la création d’algorithmes, l’apprentissage de différents systèmes de bases de données, la visualisation de données.
Parmi les écoles qui proposent ce type de formation, on retrouve Télécom Paris Tech, Grenoble École de Management, ou encore l’ENSAE. Comptez entre 12 000 et 14 500 € de frais de scolarité.
Il existe également des formations plus courtes qui permettent aux professionnels de se familiariser avec l’univers du Big Data et d’interagir avec des spécialistes de la question. Le certificat de Data Scientist de l’ENSAE-ENSAI coûte 5 500 € pour douze jours de formation. Et à l’ISEP, le prix de la journée de formation de spécialisation Big Data est de 825 €.
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Développement d’applications mobiles
Pour apprendre à créer des applications destinées au smartphones et autres tablettes, les formules courtes sont à privilégier. Les formations durent en moyenne deux ou trois jours et sont destinées aux développeurs et aux chefs de projet. Elles permettent d’appréhender l’architecture d’une application, de comprendre les spécificités des différents langages et de les maîtriser ou encore de mettre en interaction l'application avec les fonctions de base du téléphone.
La Sorbonne propose aux développeurs néophytes en application pour iPhone et iPad des modules de trois jours (1 400 €). Demos organise un cursus sur le développement d'applications pour mobiles sur Android dédié aux développeurs et aux chefs de projet (2 040 €, 28 jours).
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Les formations dans l’électronique
Systèmes électroniques embarqués (SEE)
Le développement des drones et des systèmes connectés, gros consommateurs de systèmes embarqués, nourrit la demande en ingénieurs spécialistes des SEE. Il existe des formations courtes qui ciblent les ingénieurs ayant des connaissances de base en programmation, devant concevoir et réaliser des systèmes temps réel. « Ils vont appréhender l’architecture matérielle et logicielle des systèmes embarqués, leur procédé de construction et leur fonctionnement », précise Marc Phalippou, directeur de l’école d’ingénieurs ENSEIRB-MATMECA.
Supélec a ainsi mis en place un module de 28 heures sur quatre jours intitulé « Systèmes temps réel pour applications embarquées et industrielles » (2 070 €). EUROSAE-Paris a créé un stage « Conception des systèmes de drone » de trois jours. 18 heures au total qui visent à donner aux ingénieurs un panorama de l'ensemble du processus de conception d'un système de drone. Les frais de scolarité sont de 1 550 €.
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Modélisation et simulation numérique
La simulation numérique est de plus en plus utilisée dans la conception de produits et notamment dans l’aéronautique, le spatial ou encore l’énergie. Les ingénieurs mécaniciens qui sont amenés à l’utiliser en calculs de structure ont la possibilité de renforcer leur expertise grâce à des cursus approfondis d’un an. « Les stagiaires apprennent à modéliser des systèmes solides ou fluides, que ce soit pour les structures d’avion ou encore les centrales nucléaires, et à simuler par exemple les écoulements dans les fusées, les moteurs ou les propulseurs », indique Marc Phalippou.
L’école des Mines ParisTech a mis en place un Mastère Spécialisé « Materials, Processing and Modelling » qui vise à apporter aux ingénieurs déjà diplômés une formation complémentaire en matériaux et modélisation. Les frais de scolarité tournent autour de 15 000 €. Autre cursus : le Mastère Spécialisé en « ingénierie de sécurité incendie des structures » de l’Institut supérieur des matériaux et mécaniques avancées (frais de scolarité : 10 000 €). Il forme des experts en modélisation et simulation en matière de sécurité incendie. À Toulouse, l’ENSEEIHT propose aussi un Mastère Spécialisé Génie électrique et automatique (2 000 €).
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Les formations en robotique et automatisme
Automation et robotisation
Les ingénieurs formés à ces deux spécialités sont capables de construire des systèmes robotisés ou automatisés à destination de l’industrie. « Elles sont très répandues dans l’aéronautique, le spatial et l’automobile », note Marc Phalippou. Mais ce ne sont pas là leurs seuls domaines d’applications : la chirurgie fait de plus en plus appel aux robots lors d’opérations. L’agroalimentaire est consommatrice depuis plus de vingt ans, de chaines automatisées en production tandis que la robotique s’insère progressivement chez les particuliers.
Comme la matière est complexe, les modules de quelques jours sont quasi-inexistants. Les ingénieurs qui veulent se spécialiser doivent s’orienter vers des programmes plus longs pour apprendre les méthodes de la programmation des automates, l’intégration d’un robot ou d’une cellule robotisée dans une chaîne de production.
Depuis l’an dernier, le CNAM forme des ingénieurs électronique ou mécanique dans cette filière via son Mastère Spécialisé « systèmes mécatroniques et robotiques » (8 500 €).
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Les formations transverses
Le lean management
Confrontées à la nécessité de réduire les coûts, « les entreprises ont besoin de faire la chasse au gaspillage. Parallèlement à cela, elles doivent s’organiser pour accélérer et améliorer leur délai de production, d’où de gros besoins en ingénieurs lean management et en qualité dans la quasi totalité des entreprises », analyse Eric Escande, responsable pédagogique au CESI. Les cursus au lean management sont aujourd’hui plus nombreux. Ils permettent d’en comprendre les principes-clé, d’apprendre à impliquer les collaborateurs dans une démarche lean et de conduire une transformation lean.
« Les candidats apprennent à identifier la meilleur démarche possible en lean et qualité, afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles en production », ajoute Eric Escande. Ces formations ciblent les cadres ayant déjà eu un premier aperçu de la pratique lean en entreprise.
Il est possible de passer un Certificat d’Etudes Supérieure (CES) en lean management au sein de l’organisme Telecom Evolution (9 800 €, 18 jours). Des cycles plus longs sont également proposés à l’instar du Mastère Spécialisé « Responsable Amélioration Continue et Performance Industrielle » au CESI (13 000 €, 70 jours).
