Isabelle Dupuis : « Je lance mon affaire pour rester au contact avec les clients »

Marion Senant

Chargée de projet événementiel chez Veolia, Isabelle Dupuis appréciait tout particulièrement le contact avec ses clients, mais l’envie de monter son entreprise la titillait. Elle a opté pour l’ouverture d’un restaurant, un moyen de conjuguer son goût des autres et celui de la cuisine, une passion de toujours.

Que faisiez-vous dans votre vie d’avant ?

J’étais chargée de projet événementiel dans le groupe Veolia. Un des aspects du travail qui me plaisait le plus, c’était le contact avec les clients, mais il y a eu une baisse d’activité dans mon service et Veolia a lancé un plan de départs volontaires. Pour moi, c’était le bon moment, cela faisait longtemps que j’avais envie de faire autre chose.

Pourquoi avoir choisi la restauration ?

La cuisine m’a toujours attirée, mais j’ai été poussée à faire des études. Il y a quelques années, la cuisine n’était pas aussi bien vue qu’aujourd’hui.

Avoir un diplôme, c’était indispensable pour vous lancer dans le secteur ?

Je veux développer mon concept et faire ma cuisine, donc une formation technique assoit ma légitimité dans ce domaine. J’avais aussi besoin de connaissances précises : droit, marketing, comptabilité… qui vont de pair avec le fait de monter sa propre entreprise. J’ai cherché plusieurs formules de formation mais le MBA Cuisine et Entrepreneuriat était la seul qui combinait les deux.

Votre projet d’entreprise a-t-il évolué au cours de votre formation ?

A la base, j’avais le projet de faire des ateliers thérapeutiques dans les Ehpad (établissement d'habitation pour personnes âgées dépendantes, ndlr). Et puis, pendant le MBA, j’ai eu l’opportunité d’obtenir un local dans ma ville (Saint Gratien, Val d’Oise) et je me suis rendue compte que je voulais démarrer très vite après ma formation. On signe mi-avril et ensuite il va y avoir des travaux. Je compte lancer l’activité mi-septembre/début octobre. Mon concept, c’est un restaurant qui propose une cuisine simple, saine, conviviale et… en bocal. On fera de la vente à emporter midi et soir et un service sur place uniquement le midi. Et, dans un deuxième temps, salon de thé l’après-midi. Ce rythme, je l’ai défini au cours de ma formation, grâce notamment à l’accompagnement qui est mis en place autour de chaque projet individuel.

Propos recueillis par Marion Senant © Cadremploi

Marion Senant
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