Michael Guindon : « La formation m’a permis de professionnaliser mon projet »

Marion Senant

Autodidacte, Michael Guindon a déjà eu plusieurs vies professionnelles, notamment dans l’événementiel et le prêt-à-porter. Conscient de son manque d’expérience, il s’est tourné vers la formation pour mener à bien son projet de restaurant.

Quelle a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai commencé à 16 ans dans l’événementiel, puis j’ai évolué et je suis devenu régisseur. Ensuite, je suis rentré dans le business familial : le prêt-à-porter de luxe à Paris. J’ai fait un peu tous les postes là-bas. Après un passage personnel difficile, j’ai décidé de me reconvertir. La cuisine est une passion depuis toujours. Ma motivation, c’est de donner du plaisir aux gens, de recevoir. Ma compagne est dans la restauration depuis longtemps, mais côté salle. On est venu assez rapidement à la conclusion qu’on voulait ouvrir notre propre restaurant.

Vous êtes autodidacte, pourquoi avoir décidé de vous former pour cette nouvelle aventure ?

Quand on a décidé de monter notre restaurant, on a fait des démarches auprès des banques, mais elles étaient refusées car je ne suis pas du milieu. C’est pour ça que je me suis lancé dans une formation. Au début, je ne voulais faire que de la cuisine, puis je suis tombé sur un article sur le MBA et je me suis rendu compte que c’est exactement ce qu’il me fallait.

Pendant la formation, je me suis aperçu que la partie marketing/administratif/commercial prenait énormément de temps dans la restauration. Il est devenu impossible de monter son affaire sans business plan. Le MBA m’a permis de professionnaliser mon projet.

Vous envisagez de devenir chef de votre restaurant ?

A terme, j’aimerais bien, mais le MBA m'a fait comprendre que je manque d’expérience, même si je maîtrise les techniques. Evidemment, on ne devient pas chef en 8 mois ! Du coup, pour le début du restaurant, je compte embaucher un chef exécutif pour apprendre avec lui.

Où en êtes-vous de votre projet de restaurant ?

Toute la partie marketing, communication est prête. Pour l’instant, on est en recherche d’un fonds de commerce. En attendant de le trouver, on va peut-être essayer de fonctionner différemment, avec de la cuisine à domicile, ou via le projet 1 jour 1 chef.

Propos recueillis par Marion Senant © Cadremploi

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