Conditions d’accès au travail au Japon
Pour travailler au Japon, la voie d’accès classique consiste à disposer à l’avance d’un contrat d’embauche, que ce soit auprès d’une entreprise locale ou d’une filiale française installée sur place. Ce contrat permet d’obtenir un certificat d’éligibilité auprès du bureau japonais de l’immigration, et qui donne lui-même droit à un visa de travail.
L’autre voie d’accès est le Visa Vacances Travail (VVT), qui présente l’avantage de pouvoir se rendre au Japon sans contrat de travail établi au préalable. Attention néanmoins, ce visa est réservé aux 18-30 ans, n’est valable qu’un an et n’est pas renouvelable.
Le niveau de salaire
Légalement, il n’existe pas de salaire minimum général au Japon. Le site du Ministère de l’emploi donne des indications concernant les rémunérations moyennes pratiquées, qui changent en fonction des régions, de la branche professionnelle et de l’expérience. Le revenu moyen tourne autour des 3 millions de Yens net par an (environ 28 K€).
Le temps de travail et les congés
La loi fixe un temps de travail maximum de 8 heures par jour et de 40 heures par semaine, mais les heures supplémentaires sont très fréquentes. 16,5 jours de congés sont octroyés en moyenne par an aux salariés. Traditionnellement, un employé expérimenté aura droit à plus de congés qu’un jeune travailleur.
Fiscalité : où payer ses impôts ?
Les revenus de chaque travailleur au Japon sont imposés directement à la source, à hauteur de 10,89 % de contributions sociales payées par l’employeur et 11,27 % payées par l’employé. Il faut néanmoins remplir obligatoirement chaque année un formulaire de retour d’impôt et l'adresser à l’agence nationale des impôts.
Les assurances sociales
Il existe au Japon une assurance maladie nationale, financée par l’employeur, l’employé et le gouvernement. Au-delà d’un an de résidence, elle est obligatoire et couvre plus des deux tiers des frais médicaux. Le montant des cotisations dépend des revenus, du secteur géographique et du nombre de personnes dans le foyer. En complément, tout résident étranger doit souscrire une assurance privée à son arrivée sur le territoire.
Le système de retraite
L’âge légal de la retraite au Japon est fixé à 65 ans. Il est néanmoins possible de soumettre une demande de retraite anticipée à partir de 60 ans. 8 % de vos revenus bruts sont automatiquement prélevés par la caisse nationale des retraites pour payer les pensions. Les expatriés de passage peuvent obtenir le remboursement de ces cotisations quand ils quittent le Japon.
Les secteurs qui embauchent au Japon
Les résidents français sont bien implantés dans deux secteurs d’activité : l’industrie des langues (traduction, enseignement…) et la restauration. Dans l’ingénierie et le secteur des sciences, mieux vaut pouvoir justifier d'un solide bagage en termes d’expérience et de diplômes.
Bon à savoir
Pour réussir à percer professionnellement au Japon, nul besoin d’être bilingue, mais un niveau de base en japonais demeure néanmoins important. Ce niveau est communément appelé le « keigo ». Découvrez tous les conseils d'un spécialiste du Japon pour vous intégrer professionnellement dans le pays et travailler avec des Japonais.

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